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Pitkowski : « Il n’y a pas eu de match »

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La dixième Coupe Davis française, ce ne sera pas pour tout de suite… Les Bleus se sont inclinés face à la Suisse ce week-end (3-1). C’est Roger Federer qui a offert le dernier point aux siens en battant Richard Gasquet ce dimanche (6-4, 6-2, 6-2). Pour Sarah Pitkowski, il n’y a pas eu photo.

Pas de miracle pour les Bleus. Menés après la défaite en double samedi, les Français se sont inclinés en finale de Coupe Davis. C’est la victoire de Roger Federer face à Richard Gasquet qui a offert le premier trophée dans cette compétition à la Suisse. Logique pour Sarah Pitkowski, qui estime qu’il n’y a pas eu de match : « C’est triste parce qu’on avait beaucoup d’attente, triste parce qu’on a pensé un moment que les chances de l’équipe de France seraient peut-être plus importantes avec cette fameuse blessure au dos de Roger Federer…

Le bilan au bout de trois jours, c’est que ça reste une fête du tennis remarquable : un record d’affluence a été battu et on a vu le plus grand joueur du monde, Roger Federer, associé au n°4 mondial Stanislas Wawrinka. Ce qui est triste c’est que, si on fait le bilan, ça fait 9 sets à 4 : ça veut tout simplement dire qu’il n’y a pas eu de match. »

« L’équipe de France a perdu son leader »

La pression, principale raison de cet échec cuisant ? Pas selon Sarah Pitkowski qui considère que la France a sans doute été fragilisée par l’incident concernant Jo-Wilfried Tsonga. « Je ne dirais pas que c’est la pression. Je dirais surtout qu’il y avait un adversaire extrêmement fort. Avec ce fameux ‘’incident’’ du samedi et ce changement de dernière minute de la paire française (Benneteau a remplacé Tsonga en double), l’équipe de France a peut-être perdu son leader sur le terrain mais aussi celui qui rassemble son équipe, à savoir Jo-Wilfried Tsonga. A ce moment-là, il y a eu un malaise, une petite fracture au sein de l’équipe. Mais ça n’aurait peut-être rien changé au résultat final. »