Simon : « Irréel de jouer dans cette équipe »

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Gilles Simon, comment vous situez-vous dans cette équipe ?
Je ne me situe pas. Je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour me dire que si je dois jouer un match contre Djoko, je dois être prêt. Je dois m’entraîner au maximum.
Pourquoi la Coupe Davis est-elle si particulière ?
Ça donne envie de la gagner. On se dit qu’on a la chance d’être en finale. On sait qu’il faut un certain nombre de facteurs pour arriver en finale. Si on tombe contre l’Espagne contre Nadal sur terre, tout peut s’arrêter. On ne sait pas si on sera en finale l’année prochaine, c’est pour ça qu’on veut gagner pour faire la meilleure fête là-bas.
Cette équipe vous fait-elle peur ?
Une équipe ne fait jamais peur. On sait qu’ils sont forts, qu’ils jouent bien. Mais c’est le cas dans chaque match. Contre l’Espagne en quart, c’était difficile aussi. On a déjà battu les meilleurs joueurs du monde - pas assez souvent - mais on l’a fait. On sait qu’on peut gagner sur un match. Quoi qu’il arrive, on aura notre chance. C’est à nous d’être à la hauteur à ce moment.
« On peut bousculer Djokovic »
Quel discours vous tient Guy Forget ?
On nous demande de visualiser ce qu’on veut faire sur le terrain. La façon avec laquelle on va aborder le match. Il faudra faire un grand match. On sait que Djokovic est meilleur que nous, mais on sait qu’on a été capable de le battre. C’est tout ce qu’on a besoin de savoir : un jour, en forme, on peut le bousculer. Il faut s’y préparer et ne pas se dire qu’on verra une fois sur le terrain. Il ne faut se dire : « Oula, je peux peut-être gagner… »
Partager ces moments avec les copains est-il particulier ?
Quand on joue avec les copains, c’est fabuleux. On veut aussi gagner parce qu’on est avec ces mecs là. Ce qui rend la compétition magique, c’est le fait de la partager avec d’autres joueurs. On a toujours voulu jouer au tennis pour ce genre de match. On a la chance d’y être tous ensemble. Je me dis que c’est irréel de jouer dans cette équipe.