"Elle laisse une trace": le bel hommage de Julien Benneteau à l'annonce de la retraite de Caroline Garcia

Légende ou pas légende? Ce vendredi 23 mai, la joueuse de tennis française Caroline Garcia, ex-numéro 4 mondiale a annoncé, dans un message publié sur son compte Instagram, mettre un terme à sa carrière sportive dans les prochaines semaines. Elle disputera notamment son dernier Roland-Garros, à partir du 25 mai, où elle affrontera l'Américaine Bernarda Pera au premier tour.
Et dans l'émission des Grandes Gueules du Sport, ce samedi 24 mai, la question était de savoir si Caroline Garcia allait laisser une trace dans l'histoire du tennis français. Autour du plateau, Julien Benneteau, l'ancien capitaine de l'équipe de France de Fed Cup était invité pour retracer le parcours tennistique de la joueuse française. Et pour lui, il n'y a aucun doute, la réponse est oui.
"Déjà, il faut regarder son palmarès. Numéro 4 mondiale, elle gagne le Masters 1000 et une victoire en Fed Cup, c’est pas rien dans l’histoire du tennis français. Hommes et femmes confondus, elle est dans le top 10 historique. Et c’est pour moi, la 4e française derrière Amélie Mauresmo, Mary Pierce et Marion Bartoli. Alors oui, je considère qu’elle laisse une trace dans l’histoire du tennis français".
"Elle ne s'octroyait pas du bon temps"
Lorsque Julien Benneteau revient sur l'entièreté de la carrière tennistique de Caroline Garcia, il n'hésite pas à dire que cette dernière est mémorable, malgré quelques dualités.
"Je ne dirais pas qu'il y a du gâchis mais une ambivalence. Elle avait un style de jeu très agressif, très risqué où de temps en temps, avec ses armes qu'elle avait, on se disait que ça pouvait donner quelque chose d'incroyable. Et en même temps, c’est compliqué d’aller plus haut que ce qu’elle a fait. Donc je ne dirais pas que c’est du gâchis. Le seul truc c’est comment elle n'a pas réussi à capitaliser après la victoire en Masters 1000 en novembre 2022. En début d’année 2023, elle s’est mis beaucoup de pression."
Et l'ex-tennisman de 43 ans continue en évoquant les causes de cette ambivalence. "Elle ne s'octroyait pas du bon temps, de pouvoir profiter de tout ce qu'elle a fait. C'est difficile à long terme. C'était un mal-être, j'essayais de la faire relativiser, surtout sur la fin, de lui dire de savourer, de regarder, de profiter".
Aujourd'hui, la Française a d'ailleurs revendiqué qu'elle souhaitait aspirer à autre chose que le tennis, qui selon elle, ces dernières années, a dicté sa vie. La Lyonnaise de 31 ans a par la même occasion annoncé se marier cet été.