Cornet : « Je vais me servir de mes fantômes »

En l’absence de Marion Bartoli et de Aravane Rezaï, la Niçoise se retrouve en première ligne, à partir d’aujourd’hui, à Liévin, lors du duel entre la France et les Etats-Unis comptant pour le 1er tour de la Fed Cup.

Alizé Cornet, avez-vous laissé de côté les fantômes du passé (elle a perdu cinq fois en cinq matches en Fed Cup)?
Non, mais je pense que ces fantômes-là, je vais pouvoir les transformer en expérience. J’ai la chance d’avoir déjà joué cinq matches en Fed Cup. Je cherche toujours ma première victoire dans cette compétition et j’espère vraiment que ce sera pour ce week-end.

On sent une grande complicité dans le groupe France, entre vous et les autres joueuses (Pauline Parmentier, Julie Coin et Stéphanie Cohen-Aloro)…
On s’entend toutes très bien. Sur le circuit comme à l’entraînement d’ailleurs. Ça va beaucoup nous aider demain. On est très douées, avec les capitaines, avec le staff.

Amélie Mauresmo n’est plus là. Virginie Razzano et Marion Bartoli non plus. Vous voilà dans le rôle de cadre de cette équipe…
Je commence un petit peu à en avoir l’habitude. Et puis je suis plus mature. Je viens d’avoir 20 ans. J’ai un peu d’expérience en Fed Cup. Je ne vais pas me voiler la face. Je vais démarrer la compétition la peur au ventre. Mais bon, mon jeu est en place, je me sens sereine en ce moment. Il n’y a pas de raison que ça se passe mal.

Que connaissez-vous de vos adversaires ?
Mélanie Oudin fait partie de ma génération. Elle a un an de moins que moi. C’est un peu la révélation de ce groupe américain. Elle a explosé l’année dernière. Les autres (Shenay Perry, Liezel Huber et Béthanie Mattek-Sands), on les connaît moins bien mais j’ai toute confiance en Nicolas Escudé et Alexia Dechaume pour nous guider.