Cornet : « Un stress qui tétanise »

Alizé Cornet : « J’étais trop nerveuse. Je pense que je prends ça bien trop à cœur et ça se retourne contre moi. Ce n’est pas le bon stress qui fait bien jouer et empêche de passer à côté de l’événement. Au contraire, c’est du stress qui tétanise et fait perdre ses moyens. J’ai essayé de le cacher mais, à l’intérieur, j’étais vraiment à bout. J’avais tellement envie de bien faire et ça ne marchait pas ! J’étais près de prendre ce premier set, ce qui m’aurait relâchée. Je sauve une balle de 3-0 et je parviens à mener 5-2. Mais je n’arrive pas à conclure et ça devient les vases communicants. J’ai continué de m’accrocher mais, avec la confiance, mon adversaire a ensuite beaucoup mieux et je n’ai pas grand-chose à me reprocher sur le deuxième set. J’ai essayé de dire ma souffrance à Nicolas (Escudé, le capitaine de l’équipe de France) mais que peut-il faire ? Tout est à l’intérieur de moi et je ne m’en sortirai pas tant que je n’arriverai pas à gérer mes émotions. Plus le temps passe et moins j’y crois. C’est comme des petites blessures qui ont du mal à cicatriser. Si je joue demain, j’espère que ça ira mieux. »