Les Bleues sur un fil

A égalité (1-1) au terme de la première journée du barrage de Fed Cup à Francfort, la France et l’Allemagne jouent leur survie dans l’élite mondiale ce dimanche.

On pourrait appeler ça le gâchis Parmentier. Opposée à Andrea Petkovic, la Française n’a pas réussi à créer la surprise hier à Francfort en ouverture du barrage de Fed Cup. La 95e joueuse mondiale s’est durement inclinée en deux sets (6-3, 6-2). Face à la solide numéro un allemande, Parmentier, 24 ans, n’a jamais été en mesure de s’imposer. Dominée dans l’agressivité, elle a subi les coups droits de la 49e joueuse mondiale. Il n’est pas dit que Nicolas Escudé lui maintienne sa confiance aujourd’hui. Alizé Cornet ou Julie Coin pourraient avoir les faveurs du capitaine des Tricolores dans l’optique d’un match crucial : depuis la création de l’épreuve en 1963, jamais la France n’a encore quitté l’élite.

Pour sa première sélection, Aravane Rezaï a laissé une toute autre impression, dominant au courage et en trois sets (2-6, 6-3, 6-0) Tatjana Malek, 88e joueuse mondiale, physiquement diminuée dès le début de la deuxième manche. Celle qui a été promue patronne des Bleues a relancé le camp français avant les deux derniers simples et le double ce dimanche. « Elle a fait un super boulot, se félicite Nicolas Escudé. Elle nous remet en selle. Le contrat est rempli, et avec la manière. »

Rien n’est pourtant gagné pour la France. Loin de là. Rezaï jouera gros face à Andrea Petkovic. « Cette victoire va la gonfler. Il n’y a pas de crainte à avoir », promet Nicolas Escudé. Malgré la confiance du patron français, tout pourrait se jouer sur le double, où la paire Coin-Cornet doit affronter la doublette Barrois-Görges. A Francfort, l’avenir des Bleues ne tient qu’à un fil.

Programme : à partir de 12h à Francfort
Petkovic-Rezaï
Malek-Parmentier
Barrois-Görges – Coin-Cornet (double)