Rezaï : « La Fédération ne doit pas être fermée ! »

La jeune Française (23 ans) a tenu à s'expliquer après sa non-participation à la Fed Cup le week-end dernier. - -
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Alors, trois, c’est la bérézina ! Le week-end dernier, Nicolas Escudé a pu vérifier cet adage à ses dépens. Sans ses trois meilleurs joueuses - Aravane Rezai, Virginie Razzano et Marion Bartoli -, la France s’est logiquement inclinée face aux Etats-Unis sur le score de 3-0.
Sur le gril, après son forfait à Liévin, Aravane Rezaï souhaite couper court à toutes les spéculations. « Je ne ferme aucune porte à l’équipe de France, affirme la joueuse qui débute demain face à la Russe Evgeniya Rodina, à l’Open GDF Suez. Si je n’ai pas participé à la Fed Cup, c’est uniquement parce qu’on n’a pas réussi à s’entendre sur la durée du stage de préparation. Je ne pouvais pas rester en stage dix jours. C’était beaucoup trop long. En revanche, j’ai proposé à la Fédération de venir pour cinq jours de stage. Cela m’a été refusé ! »
Elle veut ses entraîneurs
Autre point d’achoppement : l’intégration dans le staff de l’équipe de France des entraîneurs privés des joueuses. Là aussi, la joueuse de 23 ans n’a pas hésité à critiquer le système en place. « Personnellement, c’est vraiment important que mes entraîneurs soient à mes côtés. D’ailleurs dans les autres sélections, d’autres coachs privés participent activement à la Fed Cup. Et ça marche ! Alors il ne faut pas que la fédération reste fermée. Nos entraîneurs peuvent vraiment apporter un plus ! »