Federer avec l’accent (très) français

Le Suisse Roger Federer entretient une histoire particulière avec la France. - AFP
France-Suisse de Coupe Davis, c’est un peu David contre Goliath, si l’on se fie au classement ATP actuel des Federer, Wawrinka, Tsonga, Gasquet et autre Simon. Mais dans trois semaines à Lille, ce sera aussi « la guerre des voisins » entre Tricolores et Francophones, dont la frontière qui les sépare est parfois aussi fine qu’un paravent entre colocataires.
Interrogé sur sa facilité à s’exprimer en français, Roger Federer, qui est suisse-allemand, a rappelé qu’il avait appris notre langue au centre d’entraînement qui se trouvait en Suisse romande. Sans parler des nombreux matches des catégories jeunes disputés en France. Mieux encore, le n°2 mondial s’est rappelé avoir «ouvert son palmarès chez les jeunes à Lille ».
L'ironie de l'histoire
Après enquête, c’était en 1997, au tournoi des Hauts-de-France à Marcq-en-Baroeul. Succès 6-4 7-5 face au Français Jean-Christophe Faurel, ex-140e mondial et aujourd’hui entraîneur au TC Paris.
Ironie de l’histoire, Federer devrait retourner sur les lieux du « crime » puisque le siège de de la Ligue abritera deux courts en terre battue à l’occasion de la finale de Coupe Davis. Et les deux équipes devraient s’y entraîner le lundi 17 novembre, le court du Stade Pierre-Mauroy n’étant livré que le mardi à 9 heures.