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Federer s’est appliqué

Le Suisse s'est rassuré en dominant l'Allemand Benjamin Becker au 2e tour à Madrid

Le Suisse s'est rassuré en dominant l'Allemand Benjamin Becker au 2e tour à Madrid - -

Roger Federer n’a pas manqué son entrée en lice hier au Masters 1000 Madrid, dont il est le tenant du titre, en dominant au deuxième tour l’Allemand Benjamin Becker (6-2, 7-6).

A deux semaines de Roland-Garros, Roger Federer avait beaucoup de choses à prouver, hier, sur la terre battue de Madrid. Dominé dès le 1er tour à Rome par le Letton Ernest Gulbis, battu une semaine plus tard à Estoril en demi-finale par le futur vainqueur, l’Espagnol Albert Montanes, le Suisse n’avait pas encore affiché une qualité de jeu satisfaisante sur la surface ocre. Le numéro un mondial s’est chargé de rectifier la donne aux dépens de Benjamin Becker.

Si le premier set n’a été qu’une formalité pour « Roger » (6-2), le second, en revanche, s’est révélé bien plus compliqué. Orgueilleux, Becker oppose plus de résistance au Suisse. La première balle de l’Allemand est bien meilleure. Elle lui permet notamment d’écarter deux balles de match et de forcer « Roger » à disputer un jeu décisif. La perspective de devoir livrer un troisième set aurait pu couper les jambes du Suisse. Bien que mené d’entrée dans le tiebrak (1-3), Federer finit par renverser la vapeur pour remporter la rencontre. « C'est toujours très important de bien débuter d'autant que je suis le tenant du titre », confiera le Suisse, tout sourire, en rejoignant les vestiaires.

Vainqueur hier en un peu moins d’une heure et demie, Federer est encore loin, toutefois, du niveau de jeu que l’on attend de lui sur terre. Le Suisse a rendu une copie correcte, notamment avec un bon pourcentage de première (68 %) sur son service et un petit paquet d’aces (8). Mais il a aussi manqué plusieurs volées faciles au filet. Le Suisse le sait, il n’aura pas toujours en face de lui un adversaire aussi « conciliant » que Becker, auteur de 23 fautes directes pour 25 coups gagnants.

A.D.