Tsonga à deux doigts du Masters après sa victoire sur Roddick

Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour les demi-finales du Masters Series de Paris-Bercy en battant Andy Roddick. Il n'est plus qu'à un match du Masters.

Jo-Wilfried Tsonga est un joueur hors du commun. On le sait. Encore une fois, il a renversé une situation très mal embarquée pour s’offrir un succès qui lui ouvre les portes du Masters. Le Manceau n’est plus qu’à une victoire du dernier rendez-vous de la saison. Malheureusement pour nous petits Français, cette qualification de Tsonga pour les demi-finales à Paris empêche Gilles Simon d’aller à Shanghai. En effet, Tsonga va affronter James Blake en demi-finale et la condition pour que chacun de ces deux joueurs aille au Masters est qu’il atteigne la finale. Avec ce duel Tsonga – Blake, Gilles Simon est certain de perdre le huitième strapontin qu’il occupe au profit de Tsonga ou de Blake. Pour en arriver là, Tsonga a renversé la montagne Andy Roddick. L’Américain a servi la poudre en première manche. Il l’emporte 7-5. Dans le deuxième set, Tsonga arrive miraculeusement à prendre une fois le service de l’Américain alors que celui-ci s’est procuré 10 balles de break. Il n’en a converti aucune. Cette manche remportée 6-4 par Tsonga est le tournant du match. Le finaliste de l’Open d’Australie tient le coup dans le set décisif jusqu’au tie-break où il attend sa quatrième balle de match pour plier l’affaire (5-7 6-4 7-6) et se hisser en demi-finale du Masters Series de Paris-Bercy, sa maison.
Demain, il devra composer avec la fatigue de ce match contre un James Blake qui n’a pas eu à sortir la raquette face à Roger Federer car le Suisse a déclaré forfait avant l’entrée sur le court. Là ce sera plus qu’un simple match, ce sera un match pour le Masters en cas de victoire contre Blake. Le vainqueur y va, pas le perdant. Mais Tsonga est un spécialiste des ces match « do or die » comme disent les Américains. Et chez lui, il est capable de tout. Jo-Wilfried Tsonga: « De très belles émotions mais j’ai beaucoup souffert. J’ai tenu bon. J’ai été récompensé de la plus belle des manières. Toute cette ambiance, tout cet engouement autour de mes matches, mes amis et ma famille qui étaient là, j’avais envie de bien faire pour le dernier tournoi de l’année. J’ai envie de bien faire et de montrer que ce que j’avais fait jusque là ce n’était pas du vent. Je compte bien écrire l’histoire. Je me donne à fond pour ça. Ca donne des frissons, c’est fabuleux quand 12 000 personnes scandent ton prénom pendant presque 3 heures. »

La rédaction