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Sinner calme le jeu avec Kyrgios qui a appelé à "l’émeute" contre lui après son affaire de dopage

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Jannik Sinner assure n’avoir rien à se reprocher après son contrôle antidopage positif à un anabolisant non sanctionné. Le numéro 1 mondial ne veut pas répondre à Nick Kyrgios après sa très violente charge contre lui.

Jannik Sinner (23 ans) a refusé de répondre à la violente charge de Nick Kyrgios à son égard en réaction à son contrôle antidopage positif non sanctionné. Le numéro 1 mondial assure n’avoir rien à se reprocher après avoir subi un test positif au clostébol (un anabolisant) en mars qui n’a été révélé qu’à l’été par l’agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) et ne lui a valu aucune suspension.

L’Italien, qui reste sous la menace d’une sanction du tribunal arbitral du sport (TAS), a évité de s'en prendre frontalement à l’Australien, ce vendredi à la veille des débuts de l’Open d’Australie.

"Je ne veux pas répondre à ce que Nick a dit"

"Je ne pense pas avoir à répondre à cette question, pour être honnête", a-t-il déclaré avant le début du Grand Chelem en Australie. "Comment je bloque ça? Il ne s'agit pas de la mettre dans un coin partie et de dire que je n'y pense plus. Dans mon esprit, je sais exactement ce qui s'est passé, et c'est comme ça que je la bloque, non? Je n'ai rien fait de mal. C'est pour ça je suis toujours là, que je joue toujours. Je ne veux pas répondre à ce que Nick a dit ou à ce que disent les autres joueurs. Je pense que le plus important est d'avoir des gens autour de moi qui sont en contraste avec les autres, ils savent exactement ce qui s'est passé. C'est tout."

En décembre, Nick Kyrgios, qui va disputer son premier Grand Chelem depuis 2022 après avoir été écarté du circuit pendant 19 mois, avait promis l’enfer à Sinner s’il l’affrontait à Melbourne.

"Si je le joue à l’Open d’Australie, je ferai en sorte que chaque personne dans le public soit contre lui, j’essaierai de déclencher une émeute, un soulèvement contre lui. J’abandonnerai tout respect. Je ferai n’importe quoi pour gagner", avait-il lancé dans le podcast Nothing Major, Sam Querrey, Jack Sock et Steve Johnson.

Novak Djokovic s’était aussi étonné du manque de transparence des instances sur le cas Sinner. Le Serbe s’était dit "très frustré, comme la plupart des autres joueurs, d'avoir été tenu dans l'ignorance pendant cinq mois".

Nicolas Couet avec Anthony Rech