Reeb : « Une décision d’ici à début décembre »

Matthieu Reeb, comment était Richard Gasquet durant l’audience ?
Il était présent et préparé, comme les autres parties. Tout s’est passé conformément au programme prévu. Chacun s’est exprimé et Richard Gasquet a eu droit à son temps de parole. Désormais, les arbitres vont débuter leurs délibérations, qui vont prendre entre trois et quatre semaines, jusqu’à ce qu’une sentence finale soit communiquée aux parties. Je ne peux pas promettre qu’il sera fixé avant la fin de l’année mais c’est très probable. Une décision devrait intervenir début décembre.
Est-ce une affaire importante ou relativement banale pour vous ?
Il n’y a pas de petite affaire au TAS. Celle-ci est particulière, du fait de la célébrité de l’athlète et pour son caractère rocambolesque. Elle a fait pas mal de bruit dans les médias et a un intérêt particulier pour nous. A part ça, c’est une affaire de dopage relativement classique, comme nous en avons plusieurs chaque année. En ce qui concerne la jurisprudence et l’interprétation du code mondial antidopage, elle ne présente pas particularités extraordinaires.
Que risque-t-il ?
Il encoure une suspension de deux ans mais ça peut-être une année, qui est la sanction minimale en cas de dopage sans faute significative. Il se pourrait aussi que les appels soient rejetés et il faudrait alors savoir si la décision de première instance (deux mois et demi de suspension, ndlr) serait confirmée ou si le TAS irait jusqu’à annuler purement et simplement toute sanction. Richard Gasquet serait alors innocenté.
Le fait de pouvoir briser une carrière rentre-t-il en ligne de compte ?
Ce genre de paramètre compte évidemment pour les arbitres.