RMC Sport

Dominguez : « Noah a servi de déclencheur »

-

- - -

Trente ans après la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros, Patrice Dominguez, membre de la Dream Team RMC Sport et spécialiste tennis, revient sur une soirée d’été qui a changé à tout jamais le sport français.

Le 5 juin 1983, Yannick Noah s’impose face à Mats Wilander en finale de Roland-Garros, devenant ainsi le premier - et le seul - Français de l’ère Open à remporter un tournoi du Grand Chelem. Un moment charnière pour le tennis tricolore, comme l’explique Patrice Dominguez. « J’ai commenté le match à la radio à l’époque et je m’en souviens évidemment encore comme d’un grand moment. On se demandait s’il allait tenir jusqu’au bout, jusqu’à ce tie-break irrespirable. Il commençait à fatiguer, à avoir des crampes aux doigts et en face de lui Wilander se reprenait, jouait de mieux en mieux.

Et puis Yannick va au bout, avec cette balle de match que tout le monde a racontée avant moi. Au-delà des souvenirs, ce qui me reste de plus fort de cette journée du 5 juin 1983, c’est cette impression que Noah était au rendez-vous. Avant lui - et il l’a lui-même très bien dit - les Français étaient bien jusqu’en demi-finales, en finale. Mais nous n’avions pas beaucoup gagné.

« Tsonga devrait s’inspirer du jeu de Noah »

« Ce qu’il a fait a tranché avec cette ‘‘tradition’’. Cela a servi de déclencheur. D’autant que Yannick arrive en finale au terme d’un parcours extraordinaire, énorme, au cours duquel il avait quand même sorti Ivan Lendl. Yannick Noah avait un jeu d’agression permanente dont devrait s’inspirer Jo-Wilfried Tsonga s’il veut un jour faire quelque chose à Roland Garros. »

A lire aussi :

>> Leconte : « J’étais jaloux de Yannick ! »

>> Roland-Garros - Nadal est déjà là !

>> Tsonga : « Si je n’avais aucune chance contre Nadal… »

RMC Sport