Monfils : « Ne pas s’arrêter là »

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Gaël Monfils : « Si je suis surpris d’être là ? Oui et non. Vous savez, je travaille pour réussir ce type de performance. Au bout d’un moment, il faut bien que ça marche. Mais c’est vrai que c’est pas mal. Ca me fait bien évidemment plaisir, je suis très content mais dans ma tête, je ne veux pas m’arrêter là. Le tournoi n’est pas fini. Je dois maintenant battre le n°1 mondial (Roger Federer). »
Thierry Champion (entraîneur) : « Je savais qu’il n’allait pas rater son match. Je trouvais qu’il montait en puissance depuis quelques matchs. Il fallait bien gérer l’événement, bien canaliser son énergie. Je lui avais dit de ne pas s’occuper du public. En jouant son jeu, c’est le public qui allait venir à lui. C’est ce qui s’est passé. »
Sylvette Monfils (la maman de Gaël) : « C’est exceptionnel, je ne sais pas quoi dire. Il y a beaucoup d’émotion. Il me donne tellement confiance que j’ai posé des congés jusqu’à lundi. »
Richard Warmoes (entraîneur de Monfils de 6 à 13 ans) : « Ce que j’avais vu la première fois, c’était un énorme potentiel. J’étais l’un des rares à y croire parce qu’il venait de loin tactiquement et techniquement. Mais mentalement et physiquement, déjà, il gagnait tous les combats à l’arrache, au 3e set. Mais les gens disaient qu’il était trop limité. Son coup le plus fort était le revers et il avait une couverture de défense que vous retrouvez aujourd’hui. Il avait déjà cette capacité à combattre. »