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Rasheed : « Tout est possible pour Monfils »

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Depuis le début de la semaine, Monfils et son entraîneur australien, Roger Rasheed, sont à Paris pour préparer la saison sur terre battue avec l’objectif d’être au top à Roland-Garros.

Roger, comment jugez-vous la première partie de saison de Gaël Monfils ?
Il a démarré très fort en battant Nadal dès le premier tournoi de l’année, à Dubai. A l’Open d’Australie, il a dû abandonner à cause d’une blessure au poignet. Mais il a ensuite atteint les demi-finales à Rotterdam et la finale à Acapulco. Dans l’ensemble, je trouve qu’il a joué un bon tennis. Maintenant, il se prépare pour la saison sur terre battue, qui est une période importante pour lui dans l’année. Avec la saison sur gazon et Wimbledon juste derrière, il a vraiment un calendrier chargé.

La terre battue est-elle sa surface privilégiée ?
Il a obtenu de bons résultats sur terre, mais il joue aussi très bien sur les surfaces dures. Gaël possède un jeu qui lui permet de réussir sur tous les revêtements. Il peut même développer son jeu pour l’adapter au gazon.

Comment s’est passé votre premier entraînement à Paris ?
Nous avons joué quatre heures sur terre battue. Gaël a aussi passé pas mal de temps à la salle de gym. C’est l’essentiel de son emploi du temps avant de se rendre à Monte-Carlo. On va continuer comme ça jusqu’à Roland-Garros, où il aura une vraie carte à jouer.

Cette année peut-il à nouveau atteindre les demi-finales de Roland-Garros ?
En tout cas, je l’espère. Il adore jouer en France et l’atmosphère de Roland-Garros. Tous les tournois du Grand Chelem sont différents. Mais s’il démarre bien et que la chance est de son côté, il peut bien sûr aller très loin. S’il arrive en deuxième semaine, alors tout est possible. Pour moi, sa demi-finale de l’an dernier n’est pas si importante, mais elle l’aide. Désormais, il sait ce qui se passe en deuxième semaine d’un tournoi du Grand Chelem, et ce qu’on ressent quand on fait partie des quatre derniers joueurs.

La rédaction - Clément Zampa