RMC Sport

Roland-Garros : la frousse de Tsonga, le courage de Cornet

placeholder video
Bilan contrasté pour les Français ce jeudi à Roland-Garros. Sur les cinq garçons engagés, seul Jo-Wilfried Tsonga s’en est sorti. Le Manceau a dû remonter deux sets au Chypriote Marcos Bahgdatis. Chez les filles, le compte est plus flatteur avec trois qualifiées. Les favoris Rafael Nadal et Novak Djokovic poursuivent tranquillement leur route.

Les satisfactions : Tsonga et Cornet sont allés la chercher

Il a mis le temps, mais Jo-Wilfried Tsonga a fini par se dépêtrer des griffes, et des amorties (68 !), de Marcos Baghdatis. Au final, le scenario du match a tout pour libérer Tsonga. Le Manceau, vainqueur en cinq manches (6-7, 3-6, 6-3, 6-2, 6-2), a remonté deux sets à un joueur qui n’avait jamais perdu après avoir mené deux manches à rien. Malgré la frustration, il a su attendre son heure. Au prochain tour face à Ernests Gulbis, retombé au 80e rang mondial, l’occasion sera belle pour rallier une septième fois les huitièmes de finale à Roland-Garros.

Autre temps fort tricolore du jour, le combat mené par Alizé Cornet pour se défaire de l’Allemande Tatjana Maria en trois manches (6-3, 6-7, 6-4). Malgré une cuisse douloureuse, une jambe bien raide, et la déception d’un deuxième set perdu au tie-break, Cornet est allée au bout d’elle-même. Plus généralement, la journée des Françaises fut belle avec les qualifications de Pauline Parmentier et Kristina Mladenovic. Seule Virginie Razzano est passée à la trappe.

Les déceptions : après Tsonga, le déluge

En plus de Tsonga, quatre autres français étaient engagés sur les courts ce jeudi : Quentin Halys, Paul-Henri Mathieu, Stéphane Robert, Nicolas Mahut.

Alizé Cornet au bout du suspense bat Maria 6-3 6-7(5) 6-4 #RG16 https://t.co/b67OAmCIUk

— Roland Garros (@rolandgarros) 26 mai 2016 " target="_blank" hreflang="">Bilan des courses, quatre défaites, dont un abandon (Mahut), un seul set gagné (Robert) et deux beaux actes de résistance (Halys, Mathieu).

Les favoris : Nadal et Djoko faciles

Modeste 99e mondial, l’Argentin Facundo Bagnis n’aura pas eu beaucoup de temps pour s’imprégner de l’ambiance du Central de Roland-Garros. Balayé par Rafael Nadal (6-3, 6-0, 6-3), le match aura duré à peine plus d’une heure. Le commentaire de « Rafa » à l’issue de la rencontre ? « Je me suis qualifié pour le 3e tour. C’est la seule chose qui compte. » Il s’agissait de la 200e victoire en Grand Chelem de l’Espagnol. Ce fut plus long pour un Novak Djokovic moins tueur que d’habitude. Le Serbe a néanmoins disposé en trois manches (7-5, 6-3, 6-4 en 2h17') du Belge Steve Darcis. La 50e victoire de Djoko à Roland-Garros.

L’émotion du jour : une standing-ovation pour Ferrer

Son duel 100% espagnol face à Nicolas Almagro a bouclé la journée sur le court Suzanne-Lenglen. A 34 ans, David Ferrer ne figure plus parmi les premiers postulants à la victoire finale. Mais son 11e rang mondial prouve qu’il a encore de (très) beaux restes. Vainqueur en quatre manches (6-7, 6-3, 6-4, 6-2), l’éternel Ferrer, finaliste ici en 2013, a eu droit à une standing-ovation du public. Méritée.

la rédaction