Roland-Garros: remplissage, programmation... Amélie Mauresmo dresse le bilan de l’édition 2025

Rideau sur la cuvée 2025. Après trois semaines de compétition, en englobant les qualifications, Roland-Garros s'achève ce dimanche avec la traditionnelle finale messieurs, opposant cette année Jannik Sinner à Carlos Alcaraz, au lendemain du sacre chez les dames de Coco Gauff face à la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka.
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L’occasion pour la directrice du tournoi, Amélie Mauresmo, de dresser le bilan de cette 124e édition, et de distribuer les bons comme les mauvais points. "On a su se remettre en question sur des points qui avaient été évoqués l’année dernière, comme la programmation des demi-finales hommes. Le remplissage n’avait pas été satisfaisant. On a mis en place deux créneaux bien distincts cette année et ça a fonctionné. On a pris des mesures qui ont fonctionné", s’est-elle d’abord félicitée.
Résoudre l'équation du remplissage
Autres gros motif de satisfaction : la mise en avant du tennis-fauteuil, qui a trouvé son public. Mais Amélie Mauresmo le reconnaît, "tout n’a pas été parfait". Car cette année encore, les images de places vides sur certains matchs ont pu piquer les yeux. Comme ces loges parfois désertes à l’heure du déjeuner. "On doit bosser sur d’autres choses, on continue les réflexions. (…) Sur le remplissage, ce n’est pas simple. Le mode de consommation des gens a évolué sur ces dernières années, on voit bien qu’ils ne restent pas sept ou huit heures. Ils ont d’autres choses à expérimenter, c’est le pendant de ce qu’on propose en dehors, il faut trouver l’équilibre", a-t-elle appuyé.
Côté affluence, à noter le joli succès de la fan zone inaugurée place de la Concorde et dédiée aux spectateurs de Roland-Garros, qui a attiré "plus de 25.000 personnes" pour sa première année d'existence. Avec la finale messieurs à 15h, "on imagine qu'on va finir à plus de 30.000" spectateurs sur les six jours d'ouverture de cette tribune accessible gratuitement et dotée de deux écrans géants.