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Simon : « Il n’y avait rien à faire »

Gilles Simon

Gilles Simon - -

Lundi, Gilles Simon n’a rien pu faire pour stopper Robin Söderling. Dominé en trois sets (6-2, 6-3, 7-6), le Niçois regrette son échec dans le tie-break de la troisième manche. Qui sait si cela n’aurait pas changé le sort de la rencontre…

Gilles Simon, on a vous a senti impuissant face à Robin Söderling…

Il n’y avait rien à faire pendant une partie du match. C’est difficile de jouer contre un adversaire qui, malgré une grosse prise de risques permanente, donne très peu de points et commet très peu de fautes. C’est un vrai rouleau-compresseur. Il l’a déjà prouvé ici. Sur le court, je ne faisais pas le malin. Il a déjà bousculé les tous meilleurs ici, Rafa (ndlr, Nadal) et Roger (Federer, ndlr). Heureusement, en tennis, ça peut changer à tout moment. Il aurait fallu pour cela gagner ce tie-break C’est vraiment dommage que je n’ai pas réussi à gagner cette troisième manche.

Comment expliquez-vous votre come-back dans ce troisième set ?

Je ne pense pas revenir parce que je joue mieux mais parce qu’il baisse enfin de rythme. Au début, il était sur une cadence infernale. Il servait fort tout le temps, passait beaucoup de premières balles. Tout ce que j’avais, c’est l’horloge qui jouait pour moi. Peut-être qu’il aurait été capable d’en remettre une couche derrière. Mon seul regret aura été de ne pas savoir s’il était au bord ou non de la rupture.

Un petit mot sur le futur choc entre votre ami, Gaël Monfils et Roger Federer…

Son match contre David Ferrer m’a bien gonflé (rires). Il aura toutes ses chances. Je ne sais pas dans quelles dispositions physiques il sera. Mais je lui fais confiance sur ce plan-là. On sait que Gaël est capable de bien jouer ici et d’élever son niveau de jeu en fonction de l’événement. Roger ne lui a pas toujours réussi même si c’est Gaël qui a remporté leur dernière confrontation (ndlr, lors du Masters 1000 de Bercy en 2010). Ça va compter.

Propos recueillis par Virginie Phulpin