Tsonga : « Aller beaucoup plus loin »

Le Manceau sera opposé au prochain tour au Français Julien Benneteau - -
Jo-Wilfried Tsonga, vous avez fait le métier face à votre adversaire vendredi.
Oui, c’était une victoire plutôt convaincante. Ça fait toujours du bien de s’en sortir en trois sets face à un adversaire comme ça. C’est un joueur très accrocheur, qui est régulier et difficile à manœuvrer. Voilà, ça me laisse le temps de récupérer pour la suite.
Qu’est-ce qui vous satisfait le plus ? Votre gestion du match ?
J’ai été très opportuniste sur les balles de break. C’était un peu mon petit souci ces derniers temps. J’avais souvent plus de balles de break que mon adversaire et je n’en concrétisais aucune. Là, j’ai fait du 100 % je crois sur tout le match. C’est une très bonne chose.
Un 3e tour d’US Open pour la 3e année de suite… satisfait ?
Non. Ça ne me satisfait pas. Sinon, ce ne serait pas drôle. Ce qui va commencer a être intéressant, ce sont les prochains tours. Passer en 8e déjà pour commencer…
Il y avait un autre piège lors de ce match… L’horaire… 11 heures… et vous n’êtes pas un matinal.
A chaque fois que j’ai joué à 11 heures, j’étais en très grande difficulté. Je n’étais pas réveillé, je n’arrivais pas à bouger sur le terrain. Je n’étais pas bien… J’avais un peu l’impression de frapper dans mon oreiller. Là, je me suis réveillé un peu plus tôt et cela m’a permis d’être en meilleure forme. Je pense que je vais adopter ce rythme-là quand je vais débuter à 11 heures.
Après deux tours bien négocié dans cet US Open, vous avez donc toutes les raisons d’être content.
Satisfait oui parce que je suis au 3e tour. Mais je ne vais pas me contenter de ça. Je vais essayer d’aller beaucoup plus loin.
Vous allez affronter un ami au prochain tour en la personne de Julien Benneteau. Comment voyez-vous ce match ?
Ça va être un match à couteaux tirés. Julien est en bonne forme. Il a bien joué à Cincinnati. Il arrive dans ses meilleurs résultats en Grand Chelem. Ça va être un match intéressant pour lui aussi. On va essayer de donner le meilleur de nous-mêmes et le meilleur sortira vainqueur.
Vous vous partagez les victoires pour le moment mais vous avez gagné les deux fois en Grand Chelem. Alors hasard ou coïncidence ?
En Grand Chelem, c’est un peu plus difficile. Moi, je joue forcément plus relâché. J’ai un peu plus de temps. Ce sont des matches en trois sets gagnants. Le fait que ce soit long va en ma faveur.
Rencontrer un Français, un ami, c’est forcément différent, non ?
C’est vrai que c’est compliqué. Maintenant, Julien, en un ou deux ans, ça doit être la 3e ou 4e fois que je le joue. Je commence à avoir l’habitude. Les autres Français, je les ai joués aussi à maintes reprises. Ce n’est pas comme si on ne se rencontrait pas souvent.