Tsonga : « Envie de savoir où j’en suis »

Jo-Wilfried Tsonga - -
Jo-Wilfried, si vous deviez vous donner une note pour vos quatre premiers matches, ici, à Roland Garros ?
(Il réfléchit.) 15. 15, c’est une bonne note. Mais pour faire partie de l’élite, ça ne suffit pas. Il faut encore monter d’un cran.
Vous voilà en quart de finale pour la deuxième année consécutive. Et on vous sent excité par cette présence en deuxième semaine.
Je l’avoue. J’ai envie de savoir où j’en suis. D’affronter les meilleurs. J’ai envie de le jouer, ce quart de finale. Il n’y a que ça qui est excitant. Passer les premiers tours, je l’ai déjà fait. Ce que je n’ai jamais fait ici, à Roland-Garros, c’est de passer les quarts de finale. Pour moi, ce qu’il y a d’excitant, c’est ça.
Le « vrai » tournoi commence maintenant.
Je ne peux pas parler de « vrai » tournoi. Ce serait dénigrer les autres. Mais c’est vrai. L’étau se resserre. Le tournoi devient de plus en plus relevé et les matches de plus en plus difficiles.
On vous sent très confiant.
J’y crois. Et j’invite le public à y croire avec moi. On est toujours plus fort à plusieurs. Et j’espère qu’on va le faire surtout.
Le faire, c’est une qualification pour les demi-finales de Roland-Garros. Avez-vous l’impression que le regard des gens a changé sur votre capacité à gagner des matches contre les meilleurs du circuit ?
Tout le monde était encore sceptique sur ma capacité à battre les meilleurs joueurs sur terre battue. Je crois qu’aujourd’hui, ils y croient un peu plus. Moi également. L’année dernière a renforcé mes certitudes.
Ces premiers tours, finalement, n’étaient que pour faire chauffer le moteur, alors ?
Pour moi, c’était important de bien jouer sur ces premiers tours, de ne pas passer trop de temps, si possible, sur le court. Maintenant, j’arrive à un stade que je n’ai atteint qu’une fois l’année dernière. Là, j’ai envie d’aller plus loin.
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