Tsonga : « Peut-être la meilleure saison de ma carrière »

Jo-Wilfried Tsonga conserve son titre à Metz - -
Jo-Wilfried, que ressentez-vous après cette victoire ?
Forcément de la joie, mais ce n’est pas la première fois. C’est donc peut-être un peu plus mesuré. Mais pour moi c’est très, très important, parce que ces derniers temps je n’avais pas forcément très bien joué. Pour moi c’était important de remettre les choses à plat, de conforter mon avance au classement pour les Masters, même si ce n’est pas forcément mon objectif de fin de saison. Mon objectif, c’est vraiment d’aller chercher des titres.
Ce succès vous permet tout de même d'effectuer un petit pas vers les Masters...
Oui, même si je vous avoue que je ne suis pas trop l’évolution de la situation. Je suis huitième ? Donc, j’y suis pour l’instant. Et qui est derrière moi ? Tipsarevic et Almagro ? Hofff… En général, à cette période de l’année, je n’y suis pas. C’est plutôt bon signe. C’est peut-être la meilleure saison de ma carrière.
Que signifie un neuvième titre pour vous ?
Ça valide les efforts que j’ai faits ces derniers temps. Malgré quelque petits soucis, j’ai quand même joué. Je me suis quand même entrainé, préparé. Quelque part cela m’a permis d’arriver ici en forme.
Quelle place a ce titre sur les neuf que vous avez ?
Il a exactement la même place que les autres. Le trophée va directement aller dans la vitrine chez moi (rires).
N’a-t-il pas une saveur particulière ?
Bien sûr que si, il fait plaisir car c’est la première fois que je défends un titre. C’est super, en plus cela arrive en France, au Moselle Open. C’est génial.
Le titre de l'encadré ici
Les Masters en ligne de mire|||
Jo-Wilfried Tsonga a facilement disposé de l’Italien Andreas Seppi (6-1, 6-2), le tombeur de Gaël Monfils en demi-finale. Le Manceau n’a mis que 51 minutes pour se défaire du 28e joueur mondial. Il défendait ainsi pour la première fois un titre, le neuvième de sa carrière. Sa huitième position au classement ATP lui permet pour l’instant d’envisager les Masters à Londres à la fin de l’année - tournoi qui ne concerne que les huit premiers joueurs mondiaux -, même si le principal intéressé se défend d’y penser.