Cornet : « Je ne suis pas qu’une joueuse de terre »

Alizé Cornet - -
Alizé, comment avez-vous vécu ce deuxième tour de Wimbledon ?
J’ai fait un bon match, bien solide. Je me sens de mieux en mieux sur gazon. Je suis très contente de ma prestation. Il n’y a pas eu de baisse de régime. J’ai envie de profiter un peu de cette victoire avant de me projeter sur le troisième tour. Même si, juste après le match, j’ai vu que le tableau s’était un peu ouvert.
Vous rêviez de prendre votre revanche sur Victoria Azarenka (forfait). Vos plans sont tombés à l’eau…
J’aurais beaucoup aimé prendre cette petite revanche contre elle, sur un gros court (défaite de la Française au 3e tour de Roland-Garros). Je ne vais pas non plus râler : l’essentiel, c’est d’aller le plus loin possible dans le tournoi. Si j’arrive à aller en 8e ou en quart, je jouerais de toute façon une grosse tête de série.
C’est une bonne opportunité d’affronter Flavia Pennetta ?
Oui, à moi d’exploiter cette chance. Pennetta est une joueuse qui joue très bien. Mais elle est en train de revenir : elle n’a pas encore retrouvé toutes ses sensations. Elle n’est pas encore à son meilleur niveau donc je pense que c’est un bon moment pour l’affronter.
Vous vous adaptez de plus en plus à cette surface…
C’est vrai que le gazon et moi, ça n’a pas toujours été une grande histoire d’amour. Et là, je commence à l’apprécier de plus en plus. Comme quoi, quand on s’obstine, on arrive à avoir de bonnes sensations sur n’importe quelle surface.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus sur gazon ?
Les échanges sont un peu plus courts, mon jeu est plus agressif. Finalement, ce n’est pas plus mal. Je vais de plus en plus au filet. Mon service va mieux et me rapporte beaucoup de points : j’ai récupéré pas mal de vitesse grâce à mon épaule, qui s’est soignée. Tout va plus vers l’avant et ça me plait bien au final. Comme quoi, je ne suis pas qu’une joueuse de terre.
Vous semblez plus apaisée depuis quelque temps…
Je garderai toujours un côté « pète-sec » mais je recherche de plus en plus un comportement de championne. Maintenant, je suis top 30. Mon objectif, c’est d’aller dans le top 20 et sans changer un peu de comportement, je n’y arriverai pas. Je fais des efforts vis-à-vis de mon image. Je vais tout mettre en œuvre pour y arriver. Après, on est à Wimbledon : j’ai l’impression qu’on ne peut pas râler ici. Tout le monde est en blanc, c’est très strict… En tout cas, ça joue beaucoup sur mon attitude. Il faudrait que je me dise partout que je suis à Wimbledon.
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