Paul-Henri Mathieu : « C’est reparti »

Paul-Henri Mathieu - -
A quoi avez-vous pensé après la balle de match ?
Que j’étais simplement content d’avoir gagné. Je voulais profiter de cette victoire, je n’en ai pas eu beaucoup cette année ! Alors je suis resté sur ma chaise, à apprécier le moment.
Est-ce la fin des galères?
Je touche du bois. Ca va pour l’instant mais on n’est jamais à l’abri de rien dans ce sport. Tout peut basculer du jour au lendemain. Physiquement ça va, même si je suis très fatigué. Oui, j’espère que c’est reparti.
Avez-vous eu peur lorsque de Bakker a sauvé deux balles de match dans le 3e set ?
Je l’avais pourtant bien manœuvré ce tie-break, j’étais revenu devant. Mais il efface ces deux balles de match, avec un ace notamment. La perte de ces deux points m‘a fait mal, oui. C’était difficile de repartir. Mais j’étais bien obligé...
On vous a parfois senti aérien sur le court ?
Ah bon ? Plus que moi alors (rires). Je bougeais mieux peut-être que la veille. Mais c’est dur de jouer deux jours d’affilée, surtout en Grand Chelem. J’ai donné tout ce que j’avais, j’ai été très solide dans les moments décisifs, les fins de sets. Et j’ai pu saisir la moindre occasion dans le quatrième.
Avez-vous été porté par l’effet Nicolas Mahut ?
Oui, parce qu’il a donné un tel exemple de combativité. C’est extraordinaire, quelque chose de très impressionnant. Oui, il a été un exemple pour moi aujourd’hui.
Vous allez jouer pour la deuxième fois de votre carrière un huitième de finale à Wimbledon...
Il faut aller en quart maintenant. C’est un bon résultat, mais c’est un nouveau tournoi qui commence avec la deuxième semaine. Il faut repartir de zéro.