
Serena, encore et toujours

Serena Williams - -
La force de l’habitude. Chez Serena Williams, celle-ci a la vie dure. Hier après-midi, l’Américaine n’a tremblé qu’au premier set de son match face à la jeune Tchèque Petra Kvitova. Le deuxième, disputé en trente-cinq minutes de jeu, a été plus expéditif (7-6, 6-2). Comme en 2002, 2003, 2004, 2008 et 2009, la cadette des sœurs Williams est en finale de Wimbledon. Héroïque au tour précédent (elle avait sauvé cinq balles de match contre l’Estonienne Kaia Kanepi), Kvitova n’a rien pu faire pour enrayer la mécanique de Serena. La numéro un mondiale s’est une nouvelle fois montrée impitoyable au service et patiente dans le gain des points. Bref, la tenante du titre a fait parler son expérience des grands rendez-vous. Un atout que ne possède pas sa future adversaire.
A 25 ans, Vera Zvonareva disputera samedi sa première finale d’un tournoi du Grand Chelem, loin des seize compilées sur le CV de la plus jeune des « Sisters ». La Russe a pris son temps pour prendre la mesure de la Bulgare Tsvetana Pironkova, bourreau successif de Marion Bartoli et de Venus Williams (3-6, 6-3, 6-2). Mais l’ancienne numéro 5 mondiale a fait preuve de calme, de maîtrise et de maturité pour franchir l’obstacle. Un autre défi, bien plus impressionnant, lui est promis sur le Central : battre une rivale qui n’a pas cédé le moindre set durant la quinzaine.