
Une entrée de choix

Jo-Wilfried Tsonga - -
Il fait grand bleu sur Londres. Après deux jours, les Bleus dressent un impressionnant bilan sur le gazon londonien avec neuf qualifiés sur onze possibles. Première bonne nouvelle, le genou de Gilles Simon a tenu face à l’Espagnol Alcaide, 238e mondial (6-3, 6-4, 7-6). « Je n’y pense plus et je sens que je joue de mieux en mieux », a rassuré le Niçois. Sur le même rythme, trois sets secs, Jo-Wilfried Tsonga a lutté plus âprement pour dominer le rugueux Américain Robert Kendrick. « J’ai bien géré les points importants », a analysé le n°1 français qui s’impose en quatre manches dont deux jeux décisifs.
Si ces têtes de liste étaient attendues, d’autres Tricolores ont brillé. Jérémy Chardy et Florent Serra n’ont pas égaré le moindre set, Julien Benneteau a comblé pour la première fois de sa carrière un déficit de deux sets et, Ô miracle, même Paul-Henri Mathieu a gagné ! C’est presque une renaissance pour l’Alsacien après des mois de galères à cracher des pépins physiques. Sa victoire sur Marc Gicquel – l’un des deux Bleus battus avec Stéphane Robert – est seulement sa deuxième de la saison. Si Nadal, Murray ou Söderling sont passés sans encombre, Fernando Verdasco, James Blake ou Marcos Baghdatis ont déjà quitté les lieux.
Dans l’ombre de ces rayonnants messieurs, le tableau féminin manque déjà de bleu. Le très faible contingent tricolore chez leurs consoeurs, seulement cinq joueuses au départ, a déjà copieusement fondu. Aravane Rezaï, victorieuse hier soir en trois sets face à Rybarikova, est la dernière survivante avec Marion Bartoli. Hier, c’est un naufrage collectif qui a coûté leur place à Alizé Cornet, Pauline Parmentier et Julie Coin.