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Wimbledon : Bartoli dernière rescapée

Marion Bartoli

Marion Bartoli - -

Qualifiée pour les quarts de finale grâce à sa victoire sur l’Italienne Karin Knapp (6-3, 6-2), Marion Bartoli est la dernière représentante du clan tricolore à Wimbledon. L’aventure de Kenny de Schepper et Adrian Mannarino s’est, elle, arrêtée en 8es.

Ce devait être une razzia, c’est presque un fiasco. Attendus comme des outsiders très sérieux à Wimbledon, les tennismen français sont quasiment introuvables en ce début de deuxième semaine à Londres. A la sortie des huitièmes de finale, Marion Bartoli est même la dernière rescapée du contingent tricolore. Après les défaillances précoces de Jo-Wilfried Tsonga (2e tour) ou Richard Gasquet (3e tour), c’est donc sur les épaules de la native du Puy-en-Velay que reposent tous les espoirs français. Et paradoxalement, ces espoirs sont de plus en plus grands.

Finaliste en 2007, Bartoli n’a connu aucun souci pour se débarrasser de l’Italienne Karin Knapp (6-3, 6-2), ce lundi. Face à la 104e joueuse mondiale, la 15e au classement WTA a poursuivi son parcours sans-faute sur le gazon londonien, où elle n’a pas encore cédé le moindre set. L’autre bonne nouvelle de la journée vient aussi de l’élimination surprise de Serena Williams, tenante du titre et archi-favorite. Battue par l’Allemande Sabine Lisicki, la numéro un mondiale laisse un grand vide dans le tableau, où seules trois membres du Top 10 subsistent (Agnieszka Radwanska, Na Li et Petra Kvitova). Et Bartoli, qui affronte l’Américaine Sloane Stephens (17e mondiale) en quarts, pourrait bien en profiter.

Mannarino : « L’impression d’avoir tout donné »

C’est en revanche terminé des derniers espoirs tricolores chez les hommes. Derniers rescapés français d’un tournoi où les surprises ont presque été aussi nombreuses que les interruptions dues à la pluie, Kenny de Schepper et Adrian Mannarino ont déposé les armes. Pour son premier huitième de finale en Grand Chelem, le Bordelais a subi la loi d’un très solide Fernando Verdasco, vainqueur en trois sets (6-4, 6-4, 6-4).

Adrian Mannarino est quant à lui passé plus près de l’exploit, mais a fini par céder face au Polonais Lukasz Kubot (4-6, 6-3, 3-6, 6-3, 6-4). « Il y a forcément des regrets, avoue le 111e mondial. Je sors du terrain en ayant l’impression d’avoir tout donné. Aujourd’hui, je suis sans doute tombé sur un joueur plus fort que moi. Il faut l’admettre et il va falloir continuer pour vivre d’autres moments comme cela sur les tournois du Grand Chelem. » L’espoir, décidément le leitmotiv des Français de Wimbledon ce lundi.

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Le rêve d’Andy Murray est toujours possible. A la recherche de son premier succès à Wimbledon, l’Ecossais ne laisse que des miettes à ses adversaires. Ce lundi, en 8es de finale, c’est Mikhaïl Youznhy qui en a fait les frais. Pourtant à l’aise sur gazon, le Russe a été sèchement battu par le numéro deux mondial (6-4, 7-6, 6-1), qui retrouvera Fernando Verdasco en quarts. Novak Djokovic s’est lui aussi montré sans pitié pour son adversaire du jour. Opposé à Tommy Haas, le numéro un mondial l’a emporté sur le score de 6-1, 6-4, 7-6. Pour espérer être sacré pour la 2e fois à Londres, après 2011, le Serbe devra passer un sérieux obstacle en quarts : Tomas Berdych.

Alexandre Alain avec Eric Salliot, à Wimbledon