Cornet : « Un préparateur mental ? Pourquoi pas. »

La Française a été éliminée au premier tour à Coubertin. - -
Alizé, comment analysez-vous cette nouvelle défaite ?
Peer a été plus forte que moi. C’est une joueuse qui est confiance, qui a gagné beaucoup de matches depuis l’année dernière. J’ai été très proche dans le premier set. Mais lorsqu’elle a pris le large, elle a mieux joué. Moi j’avais encore quelques restes de terre battue sous les pieds. C’était difficile pour moi de m’adapter au dur en deux jours.
Cette défaire est-elle la conséquence de votre participation à la Fed Cup ce week-end ?
Non. J’ai été battue par une joueuse plus forte que moi. Je ne me cherche pas d’excuse. Je joue le jeu de la Fed Cup depuis trois ans. Je ne le regrette pas même si ce n’est pas toujours l’idéal pour ma carrière individuelle.
Comment pouvez-vous sortir de cette spirale négative ?
Pour moi, ce n’est pas une spirale négative. Pour l’instant, le travail ne paie pas. Ce n’est pas toujours facile de s’accrocher. Il faut persévérer. Comme me l’a dit récemment Amélie (Mauresmo, ndlr), la persévérance est la clé de tout.
Comptez-vous changer des choses dans votre préparation ou votre entourage ?
Non, mais on m’a déjà posé la question au sujet d’un préparateur mental. Je vais réfléchir. Cela peut être une bonne opportunité pour moi de connaître autre chose. Pourquoi pas.
Comment vivez-vous cette période difficile ?
Je vois mon classement couler de mois en mois. Ce n’est pas facile à accepter surtout quand on a été proche du Top 10. Je suis une compétitrice. Je suis très fier. C’est dur de se voir couler. Mais je me dis que ce qui ne tue pas rend plus fort. Tout ce que je vis en ce moment me servira plus tard. Ne l’oublions pas, j’ai encore dix ans de carrière devant moi. J’ai encore de belles choses à vivre.