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Ligue des champions: "Un gros combat contre Montpellier", Clevenot arrive humble avec Jastrzebski Wegiel

Trévor Clevenot en août 2022 avec le groupe France

Trévor Clevenot en août 2022 avec le groupe France - ICON Sport

Trois champions olympiques français à Montpellier. Le club champion de France accueille Jastrzebski Wegiel, la formation polonaise de Benjamin Toniutti, le capitaine des Bleus, de Trévor Clevenot le réceptionner-attaquant et du pointu Stephen Boyer, pour la deuxième journée de la Ligue des champions. Si Jastrzebski est un cador européen, Clevenot n'arrive pas en pays conquis dans l'Hérault avec son club polonais.

Quelle est l’image de Montpellier en Pologne?

C’est déjà le champion de France. On arrive dans l’Hérault avec humilité car on s’attend à un gros match de l’équipe française. Il y a des internationaux, dont Ezéquiel Palacios médaillé olympique de front avec l’Argentine, un champion olympique avec Nicolas Le Goff, sans oublier Théo Faure. On s’attend à ce qu’ils soient hyper-agressifs. Ils seront libérés car ils n’ont rien à perdre. Ce sera un gros match. C’est loin d’être un match facile et on s’attend d’ailleurs à un gros combat.

Jastrzebski a gagné 3-0 le premier match contre Novi Sad. Votre objectif est le Final Four de cette Ligue des champions?

On a été sérieux contre Novi Sad, et il faudra l’être à Montpellier. Ça reste un match de Ligue des champions, la plus grande compétition de club en Europe. Les Héraultais ont perdu au tie-break en Allemagne contre Friedrichshafen après avoir mené 2 sets à 0. Ils ne sont pas là par hasard. De notre côté, on a déjà gagné la Super Coupe de Pologne en début de saison. Coupes et championnats, la gagne est dans l’ADN du club. On ne va pas brûler les étapes mais une fois qu’on atteint le dernier carré de la compétition européenne, qui peut être un premier objectif majeur, il sera permis de rêver un peu plus grand.

Neuf victoires en neuf matchs de championnat pour Jastrzebski. Vous attendiez-vous à réaliser une entame aussi parfaite?

Non. Le championnat est vraiment dur mais nous avons la chance d’avoir pu conserver la même ossature que la saison dernière. Cela nous a indéniablement aidé pour trouver nos automatismes et nos relations techniques. Avec des championnats du monde tardifs, certains clubs qui ont beaucoup modifié leur équipe, on a su en profiter avec ce démarrage parfait.

Il y a Jastrzebski Wegiel et les autres en Pologne?

Non il y a plein d’autres bonnes équipes : Rzeszow de Thibault Rossard est derrière avec une seule défaite. Kozle, les champions d’Europe, sont quatrièmes mais ils ne vont pas tarder à trouver la bonne carburation.

Comment appréhendez-vous ce retour en France?

C’est cool. On n’arrête pas d’en parler entre nous, Benjamin Toniutti et Stephen Boyer, car nous sommes super contents de revenir. C’est une bonne chose de retrouver même pour un petit moment le public français qui sera chaud à Montpellier.

M.Besa