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Mondial de volley: les Bleus, battus par les Pays-Bas, sont dans le dur

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L’équipe de France de volley-ball s’est inclinée ce dimanche, en Bulgarie, face aux Pays-Bas (3 sets à 2). Avec cette 2e défaite consécutive, sa qualification pour le 2e tour du Mondial n’est pas compromise, mais la suite de la compétition risque d’être très, très compliquée.

Le Brésil mercredi et ce dimanche les Pays-Bas. A chaque fois sur le même score (3-2). L’équipe de France de volley n’est pas au mieux dans ce Mondial 2018, avec déjà deux défaites et qui plus est consécutives dans le premier tour.

La victoire est donc impérative mardi, face au Canada, pour espérer voir le second tour et espérer se hisser jusqu’en phase finale. Et pourtant les Bleus avaient fait le plus dur contre les Néerlandais, en menant deux sets à zéro… avant de s’effondrer face à un adversaire s’étant offert le Brésil la veille.

Un vidéo challenge pour conclure

Le match s'est terminé par un vidéo challenge particulièrement cruel pour les Français. Après une attaque néerlandaise trop longue, l'arbitre a décidé que le ballon avait effleuré le doigt de Nicolas Le Goff.

Les Pays-Bas, ancienne grande nation du volley (championne olympique en 1996) en sommeil depuis deux décennies, ne faisaient pas partie en principe des candidats au podium. Mais ils avaient réussi un premier exploit la veille en s'offrant le Brésil, médaillé d'or à Rio.

Sur l'euphorie de cet exploit, les Néerlandais ont mené d'entrée 10 à 3 dans le premier set, puis encore 23 à 21. Mais les Français, qui pouvaient compter sur Earvin Ngapeth, ménagé vendredi contre l'Égypte, ont renversé la situation en inscrivant les cinq derniers points.

Après le gain plus facile de la deuxième manche, les champions d'Europe 2015, accrocheurs en défense et efficaces au filet avec Thibault Rossard et Nicolas Le Goff, semblaient en route vers un succès aisé.

Mais c'était sans compter sans la montée en puissance du pointu Nimir Abdel Aziz. Les Bleus n'ont jamais trouvé la solution pour arrêter ce fantastique attaquant, un ancien de Poitiers (il y jouait alors... à la passe!). Un sans-faute est désormais indispensable. 

A.D avec AFP