Aligné à chacune des sorties du XV de France, Aurélien Rougerie fait partie des hommes de base de Marc Lièvremont. Après deux campagnes mondiales achevées au stade des demi-finales, le capitaine clermontois espère enfin aller au bout de l'aventure.
A l'image de ce qu'elle avait fait en 1999, la Nouvelle-Zélande réfléchit déjà aux festivités en cas de succès final dans cette Coupe du monde. Sauf que cette année-là, les Blacks avaient échoué en demi-finale contre la France. Alors forcément, du côté de la presse, on commence à s'inquiéter.
Trois députés UMP ont déposé un amendement auprès de l'assemblée nationale pour taxer à hauteur de 3% les montants des transferts. Une décision prise après l'achat record de Javier Pastore par le PSG (42 millions d'euros) qui donne des poussées d'urticaire au football français.
Deuxième ligne de légende, Fabien Pelous sera le premier supporter tricolore dans les tribunes de l'Eden Park d'Auckland lors de la finale dimanche (10h) face aux All Blacks. L'ancien capitaine aux 118 sélections, vainqueur par deux fois des Néo-zélandais en Coupe du monde, croit fermement en les chances françaises.
Le nouveau demi d'ouverture des Blacks, promu titulaire après les blessures de Dan Carter et Colin Slade, s'est très vite fait sa place au sein de l'effectif néo-zélandais. Survivant du cancer, Aaron Cruden a déjà pas mal d'expérience malgré ses 22 ans.
Victorieux du tirage au sort, c'est pourtant avec un maillot blanc et non le bleu traditionnel que le XV de France défiera la Nouvelle-Zélande, dimanche (10h), en finale de la Coupe du monde. Un geste poli et symbolique de la part du camp français, mais qui est loin de faire l'unanimité chez les joueurs.
Lors de la première Coupe du monde de l'histoire, la France s'incline en finale 29-9 à Auckland face à d'intouchables All Blacks, le 20 juin 1987. La tête toujours à leur demie d'anthologie contre l'Australie (30-24), les Bleus avaient failli dans leur préparation.
