Affaire Semenya: la décision repoussée

- - -
Le sujet fait beaucoup de bruit depuis février et l’ouverture du dossier. L’affaire entre Caster Semenya et le tribunal arbitral du sport (TAS) va se prolonger encore un peu. Le TAS, qui siège à Lausanne, a annoncé que "depuis l'audience du 18 au 22 février dernier, les parties ont soumis des documents complémentaires et ont convenu de reporter la décision arbitrale jusqu'à la fin avril". Sans donner de dates précises pour autant.
La double championne olympique du 800 m (2008, 2012), Caster Semenya, a déposé un recours devant le tribunal arbitral du sport (TAS) il y a plusieurs mois en réaction à l’annonce de la mise en place d’un nouveau règlement par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) qui impose aux femmes "hyper androgènes" de faire baisser, avec des médicaments, leur taux de testostérone pour participer aux épreuves internationales du 400 m au mile (1609 m).
La triple championne du monde (2009, 2011 et 2017) assure être "incontestablement une femme" et dénonce des règles destinées, selon elle, à la "ralentir".
La nouvelle réglementation, qui devait entrer en vigueur le 1er novembre 2018, avait déjà été repoussée en mars 2019 par l’IAAF pour attendre la décision du TAS. Une décision qui se fait attendre et qui va à nouveau reporter la mise en place du règlement.
La Sud-Africaine n'est pas la seule dans ce cas. Les médaillées de bronze et d'argent sur 800 m aux JO de Rio en 2016, Francine Niyonsaba (Burundi) et Margaret Wambui (Kenya), ont également été confrontées à des questions sur leur taux de testostérone. Une course contre la montre commence à 6 mois des championnats du monde de Doha.