Athlétisme: La suspension de Coleman réduite à 18 mois par le TAS

Christian Coleman - ICON Sport
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu son verdict, que Christian Coleman et sans doute toute la délégation américaine attendait avec impatience. Le sprinteur voit sa peine réduite, passant de 24 à 18 mois, mais cela ne suffira pas pour participer aux Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août). Il avait été suspendu en octobre dernier par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) pour une durée de deux ans à compter du 14 mai 2020, en raison de trois manquements à ses obligations de localisation antidopage en 2019.
Dans un communiqué de l'instance en charge de la justice sportive, le panel du TAS justifie cette réduction de peine en expliquant que son degré de négligence "était moins grave" que ce qui avait été initialement établi, même si Christian Coleman avait bien violé l'article l'article 2.4 du règlement antidopage, et aurait dû se montrer particulièrement vigilant.
Un coup de fil aurait tout changé
Le panel estime que si le responsable chargé du contrôle avait pris la peine de passer un coup de fil à Coleman en arrivant à son domicile, il aurait pu rentrer chez lui dans le temps imparti et un test antidopage aurait pu être mené, selon un communiqué du TAS.
Même si rien dans le règlement n'oblige un responsable antidopage à téléphoner, le comité du TAS souligne que c'est une pratique courante et que Coleman était en droit d'espérer être appelé. "En conclusion, le panel du TAS a estimé que la suspension de 18 mois était une sanction appropriée étant donné les circonstances", souligne le communiqué.