
Athlétisme: le sprinteur équatorien Álex Quiñónez tué par balles
Le monde de l'athétisme encore en deuil. Quelques jours après le décès d'Agnès Tirop, Álex Quiñónez a été tué par balles dans la nuit de vendredi à samedi à Guayaquil, à l'ouest de l'Equateur. Le spécialiste du sprint, médaillé de bronze sur 200m lors des derniers Mondiaux 2019 à Doha, a été abbattu par des inconnus armés aux abords d'une zone commerciale, selon des témoins. Les malfaiteurs ont tiré à plusieurs reprises en direction du véhicule de l'athlète de 32 ans, qui n'était dans seul dans sa voiture. La personne qui l'accompagnait a également perdu la vie.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les coupables portaient des vêtements réfléchissants afin de se faire passer pour des policiers. La police nationale a immédiatement lancé une vaste opération pour attraper les coupables. Le décès du sprinteur de 32 ans a créé une onde de choc dans le milieu de l'athlétisme.
Licencié au FC Barcelone
L'annonce du décès d'Álex Quiñónez a profondément touché Roberto Ibáñez, le président de la Fédération sportive du Guayas (une province du pays), qui a twitté un message fort dans la nuit: "Mon cœur est totalement brisé, je ne trouve pas de mots pour décrire le vide que je ressens. Je ne peux pas y croire, jusqu'à quand allons-nous continuer à vivre tant de mal et d'insécurité. Repose en paix cher Álex, tu vas me manquer toute ma vie."
Le FC Barcelone a également réagi au décès de l'Équatorien, car ce dernier était passé par la section omnisports du club. "Le FC Barcelone exprime ses sincères condoléances après l'assassinat d'Álex Quiñónez, 32 ans, qui était un athlète du club. Repose en paix."
Le sprinteur était une véritable star dans son pays, lui qui avait atteint la finale des Jeux olympiques 2012 à Londres, avant d'aller chercher la médaille de bronze lors des Mondiaux 2019 à Doha, juste derrière Noah Lyles et Andre De Grasse. Il n'avait pas pu participer aux JO de Tokyo à cause de sa non-présentation pour un contrôle antidopage.