Dopage: l’IAAF accorde un dernier joker à la Russie

- - AFP
On attendait une sanction qui aurait eu valeur de séisme. Finalement, le Conseil de l’IAAF a accouché d’une souris. Ce vendredi à Monaco, la fédération internationale a décidé de ne rien décider en prolongeant jusqu’à la mi-mai sa sanction vis-à-vis de la Russie de toute compétition d’athlétisme.
"Un travail significatif à accomplir..."
Mais dans deux mois, lors du prochain conseil de l’IAAF, si les Russes -qui sont suspectés de dopage d’Etat organisé après les révélations accablantes de l’AMA et de la chaine allemande ARD- ne font pas plus de progrès et d’efforts en matière de lutte généralisée contre le dopage, ses athlètes devraient être privés de Jeux Olympiques à Rio.
« La Russie a effectué des progrès considérables (…) mais il reste un travail significatif à accomplir pour être réhabilitée », a tenu à souligner le Norvégien Rune Andersen, chef de l'unité antidopage de l'IAAF.
Cinq autres pays dans le collimateur
Par ailleurs et sans les nommer, les pontes de l’athlétisme mondial ont pointé du doigt cinq pays en situation très critique. Le Kenya, l’Ethiopie et le Maroc feraient partie des nations ciblées.