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Formule 1: évincées, les grid girls en colère dénoncent la pression des féministes

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Après la décision des organisateurs de la Formule 1 de cesser la tradition des grid girls avant le départ des Grands Prix, plusieurs d'entre elles s'insurgent. Selon ces hôtesses courroucées, cette mise à l'écart est le résultat de la pression de certains groupes féministes. "Elles nous ont fait perdre notre travail", estime une grid girl révoltée.

Figures caractéristiques de la Formule 1, les grid girls n'apparaîtront plus aux départs des prochains Grands Prix. Telle est la décision prise par les organisateurs du championnat du monde des monoplaces, qui estiment que "cette coutume ne correspond pas aux valeurs de notre marque et est clairement en contradiction avec les normes sociétales modernes". Un choix qui irrite certains fans de F1 et quelques grid girls britanniques.

"Personne ne nous oblige à le faire"

Depuis l'officialisation de leur mise à l'écart, plusieurs grid girls ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux. Rebecca Cooper a publié sur Twitter un message partagé plus de 12 000 fois en quatre jours. Cette jeune femme accuse certains mouvements féministes d'être à l'origine de tout ça: "C'est ridicule que des femmes qui prétendent 'se battre pour les droits des femmes' disent à d'autres ce qu'elles devraient faire ou pas et nous empêchent de faire un travail que nous aimons et sommes fières de faire. Le politiquement correct devient fou."

Lauren Jade, sur le même réseau social, a aussi partagé son indignation dans un message retweeté plus de 16 000 fois: "A cause de ces féministes, nous n'avons perdu notre travail! J'ai été grid girls pendant huit ans et je ne me suis jamais sentie mal à l'aise! J'aime mon travail, et si ce n'était pas le cas, je ne le ferais pas! Personne ne nous oblige à le faire! C'est notre choix!"

"Un pas en arrière pour les femmes"

Interrogée par France Info, Samatha Young, une autre grid girl, voit en cette interdiction "un pas en arrière pour les femmes". "Je ne comprends pas les arguments des féministes, qui disent que cette activité donne une mauvaise image des femmes. Toutes les "grid girls" que je connais sont très intelligentes, indépendantes et aiment leur travail. (...) Que ce soit pour devenir grid girl, ingénieure, pilote, infirmière ou n'importe quel métier... Chaque femme devrait avoir le choix", ajoute-t-elle.

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La rédaction