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Formule 1 : un pas de plus vers le rachat par Liberty Media

Le milliardaire John Malone, dont le groupe va racheter la F1

Le milliardaire John Malone, dont le groupe va racheter la F1 - AFP

La F1 s’apprête à être rachetée par le groupe du milliardaire américain John Malone, Liberty Media. Après la validation des actionnaires ce mardi, c’est la FIA qui doit donner son accord ce mercredi.

S’il devrait rester conseiller, Bernie Ecclestone ne sera bientôt plus le grand patron de la F1. Les actionnaires de Liberty Media, le groupe du milliardaire américain John Malone, ont approuvé ce mardi le rachat de la Formule 1, qui doit maintenant recevoir l'accord de la Fédération internationale de l'Automobile (FIA) ce mercredi pour devenir définitif. Lors d'une assemblée générale extraordinaire au siège du groupe à Englewood (Colorado), les actionnaires ont donné leur accord à ce rachat pour 8 milliards de dollars, qui avait été annoncé en septembre.

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Liberty Media, qui va succéder au fonds d'investissement CVC Capital Partners qui contrôlait la F1 par le biais d'une holding appelée Delta Topco en collaboration avec Bernie Ecccleston (86 ans), a l’intention de développer les revenus générés par la discipline. Notamment en augmentant le nombre de Grands Prix par saison, de 21 à 25. Des courses pourraient avoir lieu à Miami et à Las Vegas, d’après le magazine américain Variety. Et l’ambition serait de faire de chaque Grand Prix "l’équivalent d’un Super Bowl", selon une source au sein de la F1 citée par le Financial Times.

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Sponsoring, droits TV, compétitivité…

Le développement du sponsoring passerait par l’exemple de la franchise de baseball des Atlanta Braves, qui compte 75 sponsors et 80 salariés dédiés contre seulement 19 sponsors et trois salariés pour la F1 à l’heure actuelle. Les droits TV, l’exploitation digitale et la compétitivité des écuries, afin d’éviter les dominations écrasantes de Mercedes ou Ferrari, seraient d’autres chantiers de Liberty Media. La F1 est sur le point de prendre l’accent américain.

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la rédaction avec l'AFP