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Grand Prix de France: à quoi servent les bandes bleues et rouges sur le circuit du Castellet

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Le 62e Grand Prix de France de l’histoire en Formule 1 se déroulera sur le mythique circuit Paul-Ricard dimanche au Castellet. Un circuit singulier en raison de ses longues bandes bleues et rouges de chaque côté de la piste…

Et si on assistait au dernier Grand Prix de France dimanche au Castellet ? L’incertitude plane toujours quant à l’avenir d’une course de F1 dans l’Hexagone en 2023, le contrat n’ayant toujours pas été renouvelé. En attendant, les 20 pilotes feront une nouvelle fois chauffer leurs monoplaces ce week-end sur un circuit pas tout à fait comme les autres. Oubliez les bacs à graviers. Long de 5,8 kilomètres, le circuit Paul-Ricard se caractérise par de larges bandes bleues et rouges de chaque côté de la piste.

Des bandes rouges quatre fois plus abrasives que sur la piste

Si les couleurs de ces run-off reprennent celles du drapeau français, elles ont surtout une utilité : protéger la sécurité des pilotes. Recouvertes de silice, comme dans une cour d’école ou un jardin d’enfants, les bandes bleues sont deux fois plus abrasives que sur la piste. "Ça permet de freiner les voitures qui partent en tête à queue", précise sur TF1 Stéphane Clair, directeur général du circuit. Placées après les rayures bleues, les bandes rouges sont elles quatre fois plus abrasives. De quoi ralentir les voitures hors de la piste et éviter un crash contre des barrières. Les bandes ne sont abrasives qu’en cas de freinage. Grâce à ces run-off qui font du GP de France l'anti-GP de Monaco, le circuit Paul-Ricard est l'un des plus rapides au monde.

ABr