Tensions entre Hamilton et Alonso: " Je n'arrive pas à y croire", le Britannique répond sèchement à son rival

Fernando Alonso (Aston Martin) a affiché son agacement à la radio lors du GP de Singapour lorsqu’il s’est rendu compte que Lewis Hamilton (Ferrari) avait pu rouler sans freins et ainsi conserver sa septième place après avoir coupé de nombreux virages durant les deux derniers tours. Les commissaires de la FIA se sont penchés sur le sujet et ont sanctionné Lewis Hamilton qui a répondu sur ses réseaux à son éternel rival.

Le Grand Prix de Singapour a ouvert un nouvel épisode explosif entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso. Dix-huit ans après leurs premières tensions chez McLaren, les deux pilotes, aujourd’hui chez Ferrari et Aston Martin, se sont de nouveau accrochés autour d’un incident inhabituel. Hamilton a continué de rouler pendant deux tours malgré une panne de freins, déclenchant la colère d’Alonso, qui ne s’est pas caché de le faire savoir à la radio, dans le but notamment d’alerter les commissaires de la FIA.

La Ferrari de Lewis Hamilton présentait des freins défaillants

Alors que la Ferrari de Lewis Hamilton présentait des freins défaillants depuis plusieurs tours, le Britannique a poursuivi sa course, coupant plusieurs virages et sortant de la piste à de nombreuses reprises. De son côté, le pilote espagnol est parvenu à rattraper son rival de toujours, terminant à seulement à quatre dixièmes de Hamilton, alors qu’il comptait près de 50 secondes de retard deux tours avant la fin. Frustré par la situation, Alonso s’est plaint à la radio:

" Je n’arrive pas à y croire. Vraiment, je n’arrive pas à y croire. Est-il prudent de conduire sans freins? "

Une déclaration adressée autant à son équipe qu’aux commissaires de course, conscients des plaintes du pilote espagnol.

Hamilton, rétrogradé à la 14e place, a répondu à Alonso

Hamilton, sanctionné de cinq secondes pour avoir continué à rouler sans freins et mis en danger les autres pilotes, a été rétrogradé à la 14e place.

Le Britannique a ensuite répondu avec humour à son grand rival, en publiant une vidéo compilant la phrase répétée plusieurs fois par Alonso à la radio: "Je n’y crois pas", tirée de la comédie britannique One Foot in the Grave à laquelle il a ajouté: "18 ans de…".

Un clin d’œil moqueur à la longévité de leur rivalité, toujours aussi vive près de deux décennies plus tard.

Les deux pilotes auront de l’occasion de se retrouver ce week-end (10-12 octobre) à l’occasion du Grand Prix des Amériques à Austin (Texas), avec on l’espère des freins efficaces, qui ne viendront pas gâcher la course.

Antoine Bellanger