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Dakar - Loeb: "On redescend sur terre"

Sébastien Loeb

Sébastien Loeb - AFP

En tête de son premier Dakar après une semaine, Sébastien Loeb a été victime d’un accident qui lui a coûté plus d’une heure ce lundi lors de la 8e étape. S’il a abdiqué dans la course à la victoire finale, le nonuple champion du monde des rallyes WRC saura tirer les leçons de sa mésaventure.

On vous imagine très déçu du scénario du jour…

A la base, on est venu ici pour apprendre. On s’est retrouvé en tête toute la première semaine, donc on revoit forcément les objectifs à la hausse. Maintenant, on redescend sur terre. On n’est plus en tête du rallye. On a eu quelques difficultés aujourd’hui et je pense que les étapes de navigation auraient été globalement compliquées. Là, on va les aborder dans l’idée d’emmagasiner de l’expérience. On peut peut-être remonter quelques places. On va se fixer un objectif et regarder devant ce qu’on peut faire.

Vous attendiez-vous à une étape aussi dure ?

On savait que ce serait compliqué. En plus on avait perdu du temps en début de spéciale en se tankant dans le sable parce j’ai dû m’arrêter derrière un quad. Après ça, j’ai peut-être voulu rouler trop vite pour rattraper le temps. Je n’ai pas l’expérience des hors-pistes. J’en ai peut-être fait un peu trop à un moment donné. Maintenant, l’objectif sera de trouver le bon rythme à adopter sur les différents terrains qu’on va rencontrer.

« Ce n’est pas évident d’être au top pour un premier Dakar »

Diriez-vous que vous avez été trop gourmand ?

Non, j’étais en tête du rallye et, dans cette position, on essaie de se défendre. Par contre, ce sont des terrains où je n’ai jamais roulé à bloc. Je ne dirais pas que j’ai été trop gourmand mais peut-être pas assez prudent. Demain, quand je me retrouverai dans la même situation, je ferai plus attention. Ce n’est pas évident d’arriver au Dakar pour la première fois et d’être au top sur tous les terrains.

Est-ce complètement mort pour la victoire finale ?

Oui, à moins qu’il y en ait cinq ou six qui abandonnent devant, ça va être compliqué oui.

Louis AMAR