Basket: après la finale perdue à l'Euro, Diaw espère Embiid en équipe de France pour le Mondial 2023

L’équipe de France de basket, dominée par l’Espagne en finale dimanche, a manqué l’occasion de monter sur le toit de l’Europe. Avant les Jeux olympiques 2024, une autre échéance va se présenter aux Bleus avec le Mondial 2023, une compétition à laquelle Nicolas Batum et Nando De Colo, les patrons de cette équipe, espèrent prendre part, peut-être épaulés par Joël Embiid. L’arrivée du pivot camerounais des Sixers de Philadelphie, naturalisé français début juillet et meilleur marqueur de la dernière saison régulière de NBA, est très attendue.
Diaw: "Faire une équipe qui tient la route"
"(Est-ce que l'objectif est d'avoir Embiid au Mondial 2023 ?) Il n'a pas encore la licence Fiba. Mais ce serait bien s’il pouvait avoir cette licence et jouer pour l’équipe de France, a estimé le manager de l’équipe de France Boris Diaw ce lundi dans le Super Moscato Show, sur RMC. On sait qu’il est devenu français donc pourquoi pas, on essaie d’avoir le plus grand nombre de bons joueurs possible et ensuite faire une équipe qui tient la route et joue bien ensemble." Joel Embiid aurait souhaité jouer l’Euro si une blessure ne l’en avait pas empêché, avait même fait savoir Diaw avant le début de la compétition. Peut-être aurait-il pu apporter "cette constance qui nous a manqué" dans le tournoi et en finale, selon les mots de Diaw.
Face aux Espagnols, dont certains joueurs disputaient leur premier grand tournoi, l’équipe de France a souffert de ces ballons perdus qui sont devenus un problème récurrent tout au long du tournoi. "Nous savions que la clef était les pertes de balle. Nous avons encaissé 35 points sur celles-ci, eux 7, a froidement constaté Vincent Collet le sélectionneur. Notre problème de tout le tournoi a fini par nous tuer. Nous avons survécu contre la Turquie et l'Italie mais nous aurions pu déjà mourir à cause de ces ballons perdus. Alors face à l'Espagne… Eux ne les perdent pas les ballons. Les chiffres bruts ne racontent pas tout. Il y a nos faiblesses fondamentales, à la passe et au démarquage mais aussi leur agressivité."