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Coupe du monde basket: les Bleus se méfient avant "un huitième de finale déguisé”

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Les joueurs de l’équipe de France de basket, invaincus depuis le début de la Coupe du monde en Chine, et leur sélectionneur Vincent Collet restent sur leurs gardes avant la Lituanie. Si une défaite ne serait pas rédhibitoire, tout porte à croire qu’il vaudrait mieux l’emporter. Avec ou sans la manière.

L’équipe de France de basket est bien arrivée à Nanjing après sept heures de transport depuis Shenzhen. Toutes les équipes présentes à Nanjing étaient logées à la même enseigne. Il n’en sera pas de même samedi (14h30). Contre la France, la Lituanie n’aura pas le droit à l’erreur. Au premier tour, les coéquipiers de Domantas Sabonis et Jonas Valanciunas se sont inclinés contre l’Australie (82-87). Ils doivent impérativement l’emporter face aux Bleus. 

"Demain, ce n’est pas un test, a glissé Rudy Gobert. C’est un match capital, on va le prendre comme un huitième de finale." Vincent Collet s’attend lui aussi à un match engagé et "très excitant" au regard des forces en présence et des enjeux de cette rencontre de très haut niveau.

Gagner pour ne pas gamberger

"C’est un huitième de finale déguisé, pressent le sélectionneur. Même si nous, nous conserverions des chances en cas de défaite. Eux, non. Si nous gagnons, la messe est dite pour les qualifications pour les quarts de finale. Cela va donner une dose d’adrénaline supplémentaire."

L’intensité déployée aux quatre coins du terrain promet d’être stratosphérique, et le duel engagé. "C’est vraiment à la vie à la mort, assure Nicolas Batum. Chaque équipe a très peu de jokers. Ils n’en ont pas, nous en avons un. Si on peut éviter de le griller, ça peut être une bonne chose pour nous." Si les Bleus s’imposent samedi à 14h contre la Lituanie, ils valideront leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe du Monde.

Une défaite compliquerait la tâche des français qui devront s’imposer face à l’Australie, lundi, avec un écart de points à déterminer. "Une défaite ne serait pas rédhibitoire, précise Vincent Collet. Si elle est très courte, il faudrait battre l’Australie, et c’est réalisable. Mais si c’est une défaite un peu plus large, là ça deviendrait presque mission impossible. Tout cela, on le sait. C’est pour cette raison qu’il faut qu’on fasse le maximum pour l’emporter demain."

QM avec AV