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"Dernier des Mohicans", Tony Parker rend un vibrant hommage à son "ami d’enfance" Boris Diaw

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Capitaine de l’équipe de France, dont il a porté le maillot à 247 reprises, Boris Diaw a annoncé sa retraite ce jeudi. L’occasion pour son vieil ami Tony Parker, avec qui il a partagé tant de titres et d’aventures, de lui rendre un vibrant hommage au micro de RMC Sport.

L’officialisation de la retraite de Boris Diaw a provoqué une vague d’hommages venus des quatre coins du basket français. Mais la parole de Tony Parker, qui a partagé tant d’aventures et de titres avec "Babac" depuis l’adolescence, était sans doute la plus attendue. Et elle n’a pas déçue. Interrogé par RMC Sport en marge des matches des équipes de France ce vendredi à Coubertin, l’ancien meneur des Bleus n’a pas masqué son émotion.

"J’ai été très nostalgique en l’apprenant, souligne Parker. C’est le premier mot qui me vient en tête… On a vécu tellement de choses ensemble, c’est passé tellement vite… C’était sympa de l’annoncer comme ça, sur son bateau, c’était original."

Et le plus grand joueur de l’histoire de la grosse balle orange française de continuer à fouiller dans la malle à souvenirs: « Avec Boris, on s’est rencontré à l’INSEP, quand on avait 14-15 ans. On était en classe ensemble donc on passait toute la journée ensemble, à rigoler avec Ronny (Turiaf, autre ancien international français, ndlr), et après on s’entraînait. C’était la belle vie, on était un peu inconscient et on avait pas mal de rêves. Quand tu regardes vingt ans après, cette amitié, c’est quelque chose de rare. Et tout ce qu’on a vécu a créé des liens assez particuliers qu’on ne pourra jamais oublier, entre le titre de champions d’Europe juniors quand on avait dix-huit ans, le titre de champion d’Europe en 2013 et le titre NBA avec les Spurs en 2014. Te dire que tu as vécu ça avec ton ami d’enfance, c’est quand même incroyable. »

La question de conclusion arrive vite: alors, TP, prochain sur la liste? "Je suis le dernier des Mohicans, c’est clair. Le prochain, c’est moi, c’est sûr." Le plus tard possible, Tony. Vous allez tous tellement manquer au basket français.