Eurobasket. France-Suède: un entraîneur français pour contrer les Bleues

L’équipe de France défie la Suède, ce dimanche, pour son dernier match de poules du championnat d’Europe de basket (20h). Elles auront la particularité de retrouver un entraîneur français, François Gomez, sur leur chemin.

L’équipe de France féminine de basket dispute son dernier match de poules du Championnat d’Europe, à Riga, en Lettonie (20h). Après deux victoires en deux matchs, les Bleues affrontent peut-être l’adversaire le plus coriace du groupe, la Suède. Une équipe entraînée par un entraîneur français, François Gomez. Actuel technicien de Tarbes en Ligue féminine, il fut aussi le formateur de bons nombres d'internationales actuelles.

Un formateur très reconnu en France

En près de vingt ans de coaching, dont sept passés auprès chez les jeunes, François Gomez a vu éclore les générations de joueuses nées entre 1984 et 1991. Des liens se sont forcément tissés entre les internationales et le coach, même si le champion de France 2010 avec Tarbes reconnaît que le temps fait aujourd’hui son effet.

"Ça fait du bien de parler français, se décharge le technicien au moment d’aborder l’interview et ces retrouvailles. Je suis Français et je souhaite que l’équipe de France aille au bout (du tournoi) (…) Ce match, on le joue pour le gagner même si notre match important c'est le barrage", précise-t-il, alors qu’il promet de prendre ses distances avec le basket français "pendant 40 minutes", le temps du match. A ceux qui en douteraient, il le rappelle: "je suis un coach compétiteur".

"Il y aura de l'émotion, je suis un mec du sud"

François Gomez a pris soin de commenter le niveau de ses rivales. "J’ai participé à l’éclosion de joueuses", rappelle celui qui coache la révélation Marine Fauthoux dans son club, celle "que tout le monde découvre". "Elle a un QI basket très élevé, une approche très professionnelle à 20 ans, souligne-t-il. C’est un exemple pour des joueuses plus âgées. Elle mérite d'être là. Elle va devenir une meneuse de haut niveau."

D’ici les retrouvailles, le Tarbais peut déjà imaginer sa soirée, forcément spéciale, pleine d’"émotions" car "je suis un mec du sud". Mais par respect pour la Suède, il ne chantera pas la Marseillaise à haute voix. Seulement dans sa tête.

PL avec Arnaud Valadon