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Asvel: Parker "garantit" qu’il restera président jusqu’en 2030 et annonce un nouveau partenaire

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Dans un entretien accordé au Progrès, Tony Parker a fait savoir qu’il resterait à la tête de l’Asvel au moins jusqu’en 2030. L’ancien meneur des Bleus, âgé de 40 ans, annonce également l’arrivée d’un nouveau partenaire afin de remplacer la société Smart Good Things, qui s’est désengagée.

Tony Parker va rester aux commandes. Après avoir envisagé de vendre ses parts, l’ancien meneur de l’équipe de France confirme qu’il va bien poursuivre sa mission à la tête de l’Asvel. "J’ai eu une grosse réunion avec mes actionnaires et je leur ai garanti que je resterai majoritaire et président du club jusqu’en 2030", explique TP, qui intégrera le Hall of Fame de la NBA cet été, dans un entretien accordé au Progrès.

Au terme d'une semaine de turbulences, marquée par une sanction de la Ligue national de basket et le départ de la société Smart Good Things, l’un des sponsors majeurs du club, l’Asvel s’est mis d’accord avec un nouveau partenaire. "Si je ne peux pas dire le nom, j’ai signé, pour trois ans, le plus gros contrat qu’on n’ait jamais eu à l’Asvel depuis que je suis président", Tony Parker (40 ans), en poste depuis 2014, qui ambitionne de "gagner l’Euroligue un jour".

Le développement du prometteur Risacher

En attendant, l'Asvel traverse une saison difficile et occupe la dernière place de la plus prestigieuse des compétitions européennes, avec 11 défaites consécutives au compteur. Les protégés du coach T.J. Parker, 3es de Betclic Elite (derrière Monaco et Boulogne-Levallois), peuvent tout de même s’appuyer sur le talent de Zaccharie Risacher. Le développement de l’ailier de 17 ans, promis à un brillant avenir en NBA, sera d’ailleurs l’un des enjeux majeurs de la saison prochaine. Tony Parker souhaite que son petit joyau soit mis dans les meilleurs conditions pour briller dans le Rhône, entouré de Nando de Colo ou Joffrey Lauvergne.

Une manière d’atténuer la déception liée au départ de Victor Wembanyama chez les Metropolitans l’été dernier. "Le regret, c’est que je ne sais pas s’il a vraiment progressé cette saison et s’amuse vraiment en ne jouant qu’un match par semaine. Alors que l’Euroligue l’aurait bien préparé pour la saison prochaine", souffle TP au sujet du nouveau phénomène du basket français, pressenti pour être le n°1 de la prochaine Draft NBA, prévue fin juin.

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport