JO 2016, basket : ça sent encore la médaille pour les Braqueuses

Olivia Epoupa et les Braqueuses en demi-finales des JO 2016 - AFP
Il ne faut pas leur porter la poisse, leur dire qu’elles sont presque sur le podium des JO 2016. Mais c’est quand même un peu ça. Les Braqueuses auront un match sur deux à gagner d’ici à la fin de la semaine pour aller chercher une nouvelle médaille olympique, quatre ans après le magnifique argent de Londres. Ça risque de ne pas être assuré dès jeudi soir, face aux intouchables Américaines, en quête d’un sixième sacre consécutif. Mais il y aura la possibilité de prendre le bronze samedi, avec un ultime défi contre l’Espagne ou la Serbie.
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A Rio, mardi soir, les joueuses de l’équipe de France de basket ont en tout cas fait ce qu’il fallait pour ne pas rentrer tout de suite à la maison et profiter jusqu’au bout de l’aventure olympique. Sandrine Gruda (14 points, 8 rebonds), Valériane Ayayi (12 points) et Olivia Epoupa (10 points, 6 passes, 5 rebonds, 4 interceptions) ont montré la voie à ces sérieuses Braqueuses face au Canada (68-63), qui n’a pas su profiter notamment des lancers ratés par les Bleues dans le money time.
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Dumerc : "Elles ne l’ont pas volé"
"Je suis vraiment contente, confie Endy Miyem sur RMC. Elles nous ont battues en préparation. Des gens pouvaient douter. Nous, on n’a vraiment pas douté, on savait qu’on allait les bouffer ! Ça n’a pas été facile, mais c’est fait." Et même si Isabelle Yacoubou pense le contraire ("Les Braqueuses ont encore frappé !"), leur surnom paraîtrait presque galvaudé ce coup-ci. "Elles ont montré énormément de maîtrise, analyse Céline Dumerc, qui a dû quitter le gang sur blessure. Franchement, respect. Elles ne l’ont pas volé."
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La "Caps" ne devrait pas revenir à Rio ("Je pense que c’est leur projet, leur moment, leur histoire"), mais promet de bien les accueillir "quand elles auront une petite médaille autour du cou". "On a maintenant 75% de chances d’avoir une médaille, calcule Isabelle Yacoubou. On y pense, évidemment. C’est dans un coin de la tête. C’est sûr que c’est mieux que d’être à la maison à cette heure-ci." Mais les Etats-Unis, "ça va être autre chose", reconnaît Endy Miyem. Le dernier moment clé, ce sera samedi.