Tony Parker: "J’ai dû boire un petit shot avec Boris Diaw avant la cérémonie"

"Beaucoup d’émotions". Tony Parker est entré un peu plus dans la légende du basket français le 10 novembre lors du retrait de son maillot aux San Antonio Spurs. Dans le Super Moscato Show ce lundi sur RMC, le quadruple champion NBA est revenu sur cette cérémonie "à l’américaine, très respectueuse de son sport" et une soirée inoubliable. "C’est vraiment bizarre de voir toute sa vie défiler devant soit. Que ce soit Pop (Gregg Popovich, son coach durant dix-sept ans dans le Texas), Manu (Ginobili), Tim (Duncan), David (Robinson), mes proches…J’ai reçu beaucoup d’amour".
"J’avais les jambes qui tremblaient"
Le Français, qui avait déjà vécu les retraits de maillots de plusieurs partenaires côté spectateurs, a quand même du affronter son stress. "Même si tu connais, c’est impossible de se préparer à cela. J’avais les jambes qui tremblaient", a confié le président de l’Asvel, qui a trouvé du soutien chez son ancien coéquipier en Bleu et à San Antonio Boris Diaw: "J’ai dû boire un petit shot avec lui avant la cérémonie. J’avais vraiment envie de contenir mes émotions pour rendre hommage à tout le monde".
Un hommage a profondément marqué l’ancien meneur de la franchise texane, celui de "son deuxième père", Gregg Popovich qui s’est excusé d’avoir été très dur avec le jeune Tony Parker. "Il voulait vraiment voir si on pouvait gagner avec moi, connaitre mes limites. La première année, la star de l’équipe, Tim Duncan ne m’a pas adressé la parole car il n’avait pas vraiment confiance en moi. Il pensait qu’on ne pouvait pas gagner avec un meneur français de 19 ans, tout maigre…. Mais je voulais tellement leur montrer qu’on savait jouer au basket en France qu'ils auraient pu faire n'importe quoi, je n'aurais jamais lâché".
Le numéro 9 à jamais pendu dans l'AT&T Center le prouvera éternellement.