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Cyclisme: Giovanni Carboni suspendu par l'UCI pour des anomalies dans son passeport biologique

Giovanni Carboni lors de la Faun Drôme Classic 2025

Giovanni Carboni lors de la Faun Drôme Classic 2025 - Sirotti / Icon Sport

L’Union Cycliste Internationale (UCI) a annoncé ce jeudi la suspension provisoire de Giovanni Carboni, 30 ans, après la détection d’anomalies inexpliquées dans son passeport biologique. Ancien porteur du maillot de meilleur jeune sur le Giro 2019, l’Italien évolue cette saison sans la foramation française Unibet Tietema Rockets, qui ont immédiatement suspendu leur coureur.

Giovanni Carboni avait su se faire un nom sur le Tour d’Italie 2019 en enfilant le maillot de meilleur jeune, symbole d’un avenir prometteur dans le cyclisme international. Pourtant, malgré ce début encourageant, il n’a jamais véritablement confirmé ce potentiel sur les plus grandes scènes, se cantonnant à un rôle plus modeste au sein de ses équipes.

La saison 2024 avait cependant marqué un tournant, avec une victoire dans un Tour du Japon peu relevé mais surtout des résultats probants cette année avec un top 10 au Trophée Laigueglia, à la Mercantour Classic, à la Semaine Coppi et Bartali, ainsi qu’au Tour de Turquie.

Ces performances laissaient entrevoir un renouveau et une montée en puissance sous les couleurs de l’équipe française Unibet Tietema Rockets, qui évolue en deuxième division.

L’UCI frappe fort, Unibet Tietema Rockets réagit avec fermeté

La suspension provisoire décidée par l’UCI repose sur des anomalies non expliquées détectées dans le passeport biologique de Carboni, un outil de contrôle essentiel dans la lutte contre le dopage qui analyse les variations sanguines du coureur. Ces anomalies soulèvent des interrogations sérieuses quant à la régularité des performances du coureur italien.

De son côté, l’équipe Unibet Tietema Rockets, membre actif du MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible, ndlr), s’est dite "choquée" par cette révélation et a immédiatement suspendu Carboni. L’équipe a par ailleurs lancé sa propre enquête interne afin d’éclaircir la situation et réaffirmer son engagement pour un cyclisme propre.

Maxence Mullié avec AFP