Cyclistes amateurs, les conseils d'un nutritionniste de pros pour survivre à l'intersaison

Il ne reste plus que les plus courageux, inconscients où ceux habitant d'une région à la météo clémente. Pour les autres, les mois d'hiver riment avec hors-saison ou home trainer. Et pour tous, une petite musique résonne alors que les fêtes approchent : comme profiter de la vie sans se retrouver à tracter une caravane à l'arrivée des beaux jours.
Invité de Grand Plateau, le podcast vélo de RMC, Julien Louis, nutritionniste pour l'équipe pro Décathlon AG2R La mondiale, a donné quelques conseils aux amateurs. "Idéalement, il faut quand même maintenir une petite activité physique, même si ce n'est pas le vélo, c'est important de maintenir une dépense énergétique supérieure pour conserver sa masse musculaire. La masse musculaire est active, c'est-à-dire que quand on a de la masse musculaire, on brûle des calories au repos, donc ça aide à maintenir son poids, Ça aide à maintenir sa composition corporelle, son métabolisme de base et surtout ça va être de moduler les quantités. Ça c'est toujours un peu difficile à faire. Quand on est sportif, qu'on fait beaucoup de sport, on peut quand même manger beaucoup parce que la dépense énergétique augmente."
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"Souvent ce ne sont pas les graisses qui posent problème, ce sont les quantités de glucides"
Peut-on quand même se faire plaisir? Oui, mais attention aux quantités. "Quand on fait beaucoup moins de sport, il faut moins manger. Alors on peut se permettre de manger un petit peu les mêmes aliments sans trop faire attention. Par contre, les quantités doivent être réduites et notamment les quantités de glucides. Souvent ce ne sont pas les graisses qui posent problème, ce sont les quantités de glucides, notamment les féculents, les pâtes, le riz, le pain, les pommes de terre, les patates douces, les céréales, les produits qui ont un goût sucré aussi. C'est souvent ces aliments là qui posent problème et qui entraînent une prise de poids parce qu'à ce moment-là, on n'a pas besoin d'ingérer de telles quantités et donc les sucres en grande quantité se transforment en graisse tout simplement. C'est ce qu'on observe souvent durant la phase hivernale parce que la dépense énergétique est moins importante et donc il n'y a pas besoin de manger autant."