La Vuelta 2025 maudite? La 17e étape pourrait à son tour être raccourcie (mais pas à cause des manifestations pro-palestiniennes)

La Vuelta 2025 n’en finit plus de collectionner les imprévus. Après les blocages de manifestants pro-palestiens qui ont perturbé plusieurs étapes, dont la 16e étape mardi, remportée par Egan Bernal sur un tracé amputé, voilà que la météo s’ajoute au dossier brûlant des organisateurs.
Selon le média espagnol Cope, les conditions au sommet du Morredero, juge de paix de cette 17e étape, sont pour l’instant chaotiques: "il est même difficile de rester debout et il est impossible de commencer le montage". Face à des rafales persistantes, l’organisation doit patienter quelques heures avant de trancher. L’hypothèse d’une arrivée déplacée, voire d’une neutralisation partielle de l’étape, n’est pas écartée.
Des organisateurs inflexibles malgré un climat explosif
Dans ce contexte tendu, Javier Guillén, directeur de la Vuelta, persiste et signe: l’épreuve ira à son terme. "Aucun plan B n'est envisagé pour arriver à Madrid, ni remplacer l'étape de Madrid", a-t-il martelé mardi soir. Un discours de fermeté qui contraste avec le climat chaotique d’une édition où les résultats sportifs passent largement au second plan.
La 17e étape devait marquer un moment fort de la dernière semaine, avec une arrivée en altitude susceptible de rebattre les cartes du général. Mais la menace du vent, ajoutée aux tensions politiques et sécuritaires qui pèsent sur la course, illustre le fiasco que devient peu à peu cette Vuelta 2025.