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Vuelta 2025: "Personne n'était avec moi à la fin", c'est (à nouveau) la guerre entre Almeida et Ayuso chez UAE

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Leader de l'équipe UAE Emirates-XRG sur la Vuelta, Joao Almeida a noté qu'il n'avait pas pu compter sur ses coéquipiers dans la montée finale lors de la 9e étape ce dimanche. Un message qui semble en premier lieu à destination de Juan Ayuso.

Joao Almeida a manqué de soutien. Ce dimanche, le leader de la formation UAE Emirates-XRG a terminé à la troisième place de la neuvième étape de la Vuelta, à 24 secondes de son rival Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike). Après l'arrivée, le Portugais a regretté de s'être retrouvé rapidement seul.

Coéquipier de Jonas Vingegaard, Matteo Jorgenson a lancé le Danois à plus de 11 kilomètres de l'arrivée dans cette montée finale. "La Visma a eu un peu l'effet de surprise, on ne s'y attendait pas", a réagi Almeida au micro d'Eurosport. "J'étais en bonne position, mais ils ont mis les bouchées doubles, et au final, je n'ai pas vraiment réussi à combler l'écart. C'est comme ça."

"Almeida m'a dit de me faire pousser des couilles"

Si Giulio Ciccone (Lidl-Trek) a été le seul à tenter de suivre Vingegaard, se faisant rapidement lâcher, Joao Almeida est lui monté à son rythme derrière le Danois. Tom Pidcock et Felix Gall ont été les derniers à le suivre. "Je voyais bien qu'ils étaient à la limite, donc ils ne pouvaient pas faire grand-chose", a noté Almeida.

Le Portugais s'est d'ailleurs emporté à l'encontre de Tom Pidcock, lui demandant de rouler avec lui. "Il m'a dit de me faire pousser des couilles", a d'ailleurs confié en s'amusant le Britannique, sur son échange avec Almeida. "Mais s'il roulait un peu moins vite, je pourrais lui donner plus de relais..."

"Je pense que j'aurais pu suivre Vingegaard"

De son côté, Joao Almeida a identifié un autre problème. "Mes coéquipiers m'ont peut-être un peu manqué aujourd'hui. Personne n'était avec moi à la fin, mais bon, c'est comme ça", a lâché le leader, dans un message qui semble en premier lieu à destination de Juan Ayuso. Annoncé sur le départ et proche de Lidl-Trek, l'Espagnol se retrouve à faire sa propre course, visant les échappées, à l'image de sa victoire lors de la septième étape vendredi. Ce dimanche, plutôt que d'épauler son leader, il a grimpé tranquillement dans le gruppetto.

"La pente n'était pas si raide, donc si vous êtes dans la roue, vous économisez beaucoup d'énergie", a conclu Joao Almeida, désormais pointé à 38 secondes de Jonas Vingegaard au général. "Je pense donc que j'aurais pu le suivre. Mais on ne le saura jamais, n'est-ce pas?" Ce lundi, le peloton aura le droit à une première journée de repos. Le programme des prochains jours s'annonce copieux, avec en point d'orgue l'Angliru vendredi prochain.

GL